La Voie des Marchombres Forum de réflexion consacré aux Marchombres et aux livres de Pierre Bottero... |
| | Paul Eluard | |
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+6Lull Tarja Elii' Alistair Wil' Wayard Pezynj Leslie 10 participants | Auteur | Message |
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Leslie Danseur de la falaise
Nombre de messages : 1487 Age : 27 Localisation : Ailleurs. Groupe : Faëlle Livre préféré : Waw... Euh... Pour commencer, tous les livres de Pierre Bottero sans exception... Et puis après, il y en a vraiment trop. Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Paul Eluard Mar 10 Mai 2011 - 18:42 | |
| Parce que je me suis dit qu'il était juste impossible qu'il n'existe aucun sujet pour parler de son oeuvre. Parce qu'à chacune de mes lectures de ses poèmes, j'en ai le ventre serré et la gorge nouée, parce qu'il fait partie des rares poètes, parmi toutes époques, qui parviennent à m'offrir ce souffle, l'impact, la puissance des mots. Eluard... Vous l'avez sûrement déja lu. Mais je ne me voyais pas poster ce sujet sans le citer, alors... - Spoiler:
Liberté
Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom
Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom
Sur l'absence sans désirs Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom
Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Liberté.
Un autre de ses poèmes, pour moi indescriptible. Juste... <3. - Spoiler:
Première du monde
A Pablo Picasso
Captive de la plaine, agonisante folle, La lumière sur toi se cache, vois le ciel : Il a fermé les yeux pour s'en prendre à ton rêve, Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes.
Devant les roues toutes nouées Un éventail rit aux éclats. Dans les traîtres filets de l'herbe Les routes perdent leur reflet.
Ne peux-tu donc prendre les vagues Dont les barques sont les amandes Dans ta paume chaude et câline Ou dans les boucles de ta tête?
Ne peux-tu prendre les étoiles? Écartelée tu leur ressembles, Dans leur nid de feu tu demeures Et ton éclat s'en multiplie.
De l'aube bâillonnée un seul cri veut jaillir, Un soleil tournoyant ruisselle sous l'écorce, Il ira se fixer sur tes paupières closes. Ô douce, quand tu dors, la nuit se mêle au jour.
Et un autre, que j'ai découvert il y a peu, par hasard, que j'ai trouvé infiniment juste. - Spoiler:
Ma morte vivante
Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement J'attends, personne ne viendra Ni de jour, ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-même
Mes yeux se sont séparés de tes yeux Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière Ma bouche s'est séparée de ta bouche Ma bouche s'est séparée du plaisir Et du sens de l'amour, et du sens de la vie Mes mains se sont séparées de tes mains Mes mains laissent tout échapper Mes pieds se sont séparés de tes pieds Ils n'avanceront plus, il n'y a plus de route Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos
Il m'est donné de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie
Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil au tien, cerné d'un monde indifférent J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Il y en a d'autres, bien d'autre. Je n'ai cité que ceux-là, mais si vous voulez en rajouter certains qui vous ont marqués, allez-y. =) | |
| | | Pezynj Membre ouvert au don
Nombre de messages : 353 Age : 32 Localisation : Quelque part sur Phlemsay, entre la Chaîne de Kyrtz et le Mont Subian, perdu dans les méandres amoureux de ses rêves oubliés ... Groupe : Scholiaste Livre préféré : L'Autre Date d'inscription : 25/08/2010
| Sujet: Re: Paul Eluard Lun 5 Sep 2011 - 23:57 | |
| Je suis conscient que je dépoussière un vieux sujet, mais je trouve qu'il n'est pas juste qu'on ne t'aies pas répondu ...
Je ne connaissais pas ce poète, mais au travers de ces trois poèmes tu m'as donné envie d'en lire un peu plus, alors que je suis assez réfractaire à la poésie en prose.
C'est vraiment superbe je trouve, et le premier surtout me fait frissonner ^^ | |
| | | Alistair Wil' Wayard Curieux
Nombre de messages : 16 Age : 26 Localisation : Au Delà des Frontières ... Groupe : Marchombre Livre préféré : Les Larmes de l'Assassin Date d'inscription : 05/09/2011
| Sujet: Re: Paul Eluard Mar 6 Sep 2011 - 19:48 | |
| Etant nouveau, vous devez avoir conscience que je n'ai pas eu le temps d'arpenter tout le forum. Et effectivement comme le dit Pezynj j'adore le premier poeme et je pense que t'on sujet n'a pas été le seul a ne pas avoir eu de réponse. J' essaiereais de lire tout les post ( du moins ce qui m'interresse et vu le nombre qui mérite une grande attention, j'ai pas remonté la berge ).
Merci pour cette découverte et a bientot. | |
| | | Elii' Ami de la falaise
Nombre de messages : 868 Age : 28 Localisation : La jungle des poneyciraptors Groupe : Faëlle Livre préféré : La Promesse de l'aube Date d'inscription : 27/03/2009
| Sujet: Re: Paul Eluard Mar 10 Sep 2013 - 13:05 | |
| Je voulais juste ajouter celui-ci... - Spoiler:
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciels dont j'ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par-delà l'attente Par-delà moi-même Et je ne sais plus tant je t'aime Lequel de nous deux est absent.
EDIT : Celui-là, aussi (le dessin est de Man Ray) - Spoiler:
L'AVENTURE Prends garde c'est l'instant où se rompent les digues C'est l'instant échappée aux processions du temps Où l'on joue une aurore contre une naissance Bats la campagne Comme un éclair Répands tes mains Sur un visage sans raison Connais ce qui n'est pas à ton image Doute de toi Connais la terre de ton coeur Que germe le feu qui te brûle Que fleurisse ton oeil Lumière
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| | | Tarja Voltigeur des courants
Nombre de messages : 361 Age : 27 Groupe : Haïnouk Livre préféré : L'envol, Zouck, Le seigneur des anneaux, Alain Damasio, Les Eveilleurs, Vango, tous les livres de Pierre Bottero Date d'inscription : 11/07/2012
| Sujet: Re: Paul Eluard Mar 10 Sep 2013 - 19:27 | |
| On sent la lycéenne en Terminale L! En tout cas bien contente de travailler sur Eluard en Littérature, il écrit vraiment des poèmes magnifiques... De ceux que tu as mis le deuxième me parle énormément, j'aime son rythme, les mots qu'il utilise et ce qu'il transmet. | |
| | | Lull Petit Petit
Nombre de messages : 252 Age : 26 Localisation : Dans la dilution allitérative de mots criés inventés, dans la sonorité éclatante de consonnes claquantes, dans l'amour du Mot vrai, la recherche du Mot juste, et l'envolée du Mot existence. Groupe : Petite Livre préféré : La Zone du Dehors, Alain Damasio Date d'inscription : 03/02/2014
| Sujet: Re: Paul Eluard Jeu 3 Avr 2014 - 21:49 | |
| J'ai emprunté Capitale de la douleur (déjà quel nom magnifique, Capitale de la douleur, Capitale de la douleur (le répèterai inlassablement)). Ensuite je trouve ça super intéressant, parce qu'à force de faire de l'écriture automatique, tu comprends plus ou moins mieux (ceci ne veut rien dire) comment ils a pu écrire des trucs pareils. Moi j'en citerai quelques-uns, sur lesquels je tombe au hasard en ouvrant mon livre au hasard, même si y en a beaucoup plus qui le mériteraient. Liberté, déjà mis, mais cette dernière strophe quoi... Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Liberté.Quand on ouvre au hasard donc, et qu'on trouve ça, c'est... je sais pas *stocked* (hum. pas sûre que ça veuille dire quelque chose ce mot bizarre) D'une seule caresse Je te fais briller de tout ton éclat.Ah mais ça m'énerve aussi, ça rendra jamais aussi bien qu'au milieu de la page blanche. - Le plus jeune.:
Au plafond de la libellule Un enfant fou s’est pendu, Fixement regarde l’herbe, Confiant lève les yeux : Le brouillard léger se lèche comme un chat Qui se dépouille de ses rêves. L’enfant sait que le monde commence à peine : Tout est transparent, C’est la lune qui est au centre de la Terre, C’est la verdure qui couvre le ciel Et c’est dans les yeux de l’enfant, Dans ses yeux sombres et profonds Comme les nuits blanches, Que naît la lumière.
Et celui-là, que j'ai lu à voix haute, de plus en plus vite dans l'énumération, qui se termine essoufflée et en gueulant (non j'suis à peine bizarre x) - Spoiler:
L'absolue nécessité, l'absolu désir, découdre tous ces habits, le plomb de la verdure qui dort sous la feuillée avec un tapis rouge dans les cheveux d'ordre et de brûlures semant la pâleur, l'azurine de teinte de la poudre d'or du chercheur de noir au fond du rideau dur et renâclant l'humide désertion, poussant le verre ardent, hachure dépendant de l'éternité délirante du pauvre, la machine se disperse et retrouve la ronde armature des rousses au désir de sucre rouge. Le fleuve se détend, passe avec adresse dans le soleil, regarde la nuit, la trouve belle et à son goût, passe son bras sous le sien et redouble de brutalité, la douceur étant la conjonction d'un oeil fermé avec un oeil ouvert ou du dédain avec l'enthousiasme, du refus avec la confiance et de la haine avec l'amour, voyez quand même la barrière de cristal que l'homme a fermé devant l'homme, il restera pris par les rubans de sa crinière de troupeaux de foules, de processions, d'incendies, de semailles, de voyages, de réflexions, d'épopées, de chaînes, de vêtements jetés, de virginités arrachées, de batailles, de triomphes passés ou futurs, de liquides, de satisfactions, de rancunes, d'enfants abandonnés, de souvenirs, d'espoirs, de familles, de races, d'armées, de miroirs, d'enfants de choeur, de chemins de croix, de chemins de fer, de traces, d'appels, de cadavres, de larcins, de pétrifications, de parfums, de promesses, de pitié, de vengeances, de délivrances – dis-je – de délivrances comme au son des clairons ordonnant au cerveau de ne plus se laisser distraire par les masques successifs et féminins d'un hasard d'occasion, aux prunelles des haies, la cavalcade sanglante et plus douce au coeur de l'homme averti de la paix que la couronne des rêves, insouciante des ruines du sommeil.
Et celui-là (que je viens de retrouver et que je me rend compte que je l'ai à moitié plagié (à ma décharge, sans m'en rendre compte)). - Spoiler:
Sous la menace rouge d’une épée, défaisant sa chevelure qui guide ses baisers, qui montre à quel endroit le baiser repose, elle rit. L’ennui, sur son épaule, s’est endormi. L’ennui ne s’ennuie qu’avec elle qui rit, la téméraire, et d’un rire insensé, d’un rire de fin du jour semant sous tous les ponts des soleils rouges, des lunes bleues, fleurs fanées d’un bouquet désenchanté. Elle est comme une grande voiture de blé et ses mains germent et nous tirent la langue. Les routes qu’elle traîne derrière elle sont ses animaux domestiques et ses pas majestueux et leur ferment les yeux.
Et ce dernier que j'adore. - Comprenne qui pourra:
Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés
Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres
Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête
Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté
Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre.
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| | | Dark Juju Membre du Conseil - Modo
Nombre de messages : 474 Age : 25 Groupe : Thül Livre préféré : Aurélien; L. Aragon Date d'inscription : 03/03/2012
| Sujet: Re: Paul Eluard Dim 16 Nov 2014 - 11:27 | |
| - Spoiler:
Joseph Staline
Les hommes surgissaient d'un lointain paysage Ils avaient tous du cœur mais ils perdaient leurs forces Ils s'embrumaient et rêvant d'or étaient de plomb Les hommes surgissaient de leur enfance naine Arriérés retardés ils adoraient le nuages Misère charité leur paraissaient sacrées
O mes semblables morts anciens ou nés d'hier Visage de santé qu'a vieillis l'esclavage Vos besoin vous donnaient le désir d'être libres Le désir d'être heureux le désir d'être forts Forts avec la douceur d'une vite tres claire Qui ne trouble pas l'onde où se reflète un frère
Et mille et mille frères ont porté Karl Marx Et mille et mille frères ontbporté Lénine Et Staline pour nous est présent pour demain Et Staline dissipe aujourd'hui le malheur La confiance est le fruit de son cerveau d'amour La grappe raisonnable tant elle est parfaite
Grâce à lui nous vivons sans connaître l'automne L'horizon de Staline est toujours renaissant Nous vivons sans douter et même au fond de l'ombre Nous produisons la vie et réglons l'avenir Il n'y a pas pour nous de jours sans lendemains D'aurore sans midi de fraîcheur sans chaleur
Staline dans les coeur des hommes est un homme Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris Brûlant d'un feu sanguin dans la vigne des hommes Staline récompense les meilleurs des hommes Et rends à leurs travaux la vertu du plaisir Car travailler pour vivre est agir sur la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes.
Je serais presque tentée de me fendre d'un *sourire moqueur*. Blagues et éloges politiques discutables à part, je découvre un peu Eluard, et dans l'ensemble, c'est cool. - Spoiler:
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
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| | | Lieska Fils de la Citadelle
Nombre de messages : 233 Age : 27 Localisation : Sur la route avec ma guitare Groupe : Frontalière Livre préféré : La horde du contrevent (A.Damasio) , le pacte des marchombres , Tolkien... Date d'inscription : 23/09/2012
| Sujet: Re: Paul Eluard Dim 30 Nov 2014 - 22:28 | |
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Eluard. Lui et moi, c'est une histoire de taupes et de coléoptères. C'est à dire pas grand chose.
Eluard ne m’émeut pas forcement. Vraiment pas en fait. Sauf un poème. Il peut sembler...court, sans image... Bah, dans mon ventre, ça a fait naître une boule, comme quand je vais pleurer.
Je n'ai jamais tenu sa tête dans mes mains
C'est tout? C'est tout, mais c'est tellement.
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| | | Aenea Grande Boulouakoulouzek
Nombre de messages : 1209 Age : 113 Groupe : Haïnouk Livre préféré : feu de nekfeu frère Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Paul Eluard Ven 4 Déc 2015 - 19:57 | |
| Dit de la Force et de l'Amour
Entre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Il y a l'injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s'éteindre La vie toujours s'apprête à devenir fumier Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas J'entends le feu parler en riant de tiédeur J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre Tu rêvais d'être libre et je te continue. | |
| | | Eejil Sage de la Famille
Nombre de messages : 1285 Age : 27 Localisation : Somewhere over the rainbow Groupe : Guide Livre préféré : L'oeil d'Otolep || Zouck Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: Paul Eluard Lun 25 Mar 2019 - 20:04 | |
| (Je n'ai pas posté depuis plusieurs années, de plus ce forum n'est plus trop actif, mais Paul Éluard reste un de mes poètes préférés, et comme je suis retombée par hasard sur ce sujet... J'en profite pour partager quelques uns de ses poèmes préférés avec les quelques fantômes qui passeront par là) - Citation :
Nos yeux se renvoient la lumière Et la lumière le silence À ne plus se reconnaître À survivre à l’absence. - Citation :
J’ai fermé les yeux pour ne plus rien voir J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir.
Où sont tes mains et les mains des caresses Où sont tes yeux les quatre volontés du jour Toi tout à perdre tu n’es plus là Pour éblouir la mémoire des nuits.
Tout à perdre je me vois vivre. - Citation :
- Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,
Elle rit pour cacher sa terreur d’elle-même. Elle a toujours marché sous les arches des nuits Et partout où elle a passé Elle a laissé L’empreinte des choses brisées. | |
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| Sujet: Re: Paul Eluard | |
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| | | | Paul Eluard | |
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