Bal de Givre à New York - Fabrice Colin

Ecriture facile à lire, très facile presque trop
Pourtant rarement un bouquin fait autant d'effet du moins dans ceux que j'ai lu
La passion pour le froid, au final, la passion pour la mort
L'hiver froid et la ville qui s'écroule
Non et la vie qui se délite peu à peu
L'amour du fils de la nuit qui l'emporte vers des rivages dont on ne revient pas souvent
L'attraction presque irrésistible de la nuit qui se cache
L'horreur du méchant qui est le souvenir de la vie
Rôles inversés pour la pervertir, lui faire oublier
L'offrir en pâture à l'obscurité
Le Masque de la vie veille la jolie princesse, la poursuivant jusque dans ses rêves suspendus
Le saut à la rencontre du sol, les fantômes de vie auront raison de la jolie princesse et les rêves suspendus deviendront une prison de glace et de folie
Gare à la valse, les violons accompagnent l'obscurité. Bal de Givre à New York c'est comme manger de la glace aevc une perle de chocolat chaud au coeur d'une tempête de neige. C'est éternel et délicieusement dangereux mais après coup.
Une valse qui nous entraîne et nous délaisse, exténué, aux limites de l'obscurité. Un bouquin qui change les choses sans les changer. On en sort groggy, étourdit, rappelé par les mots de fin.

Bon, le fait qu'on apprenne qu'en fait elle était dans le coma c'est un peu dommage, un peu facile mais ça passe encore. Mais c'est surtout le fait qu'elle soit tombé dans le coma après l'effondrement des tour jumelles qui m'a énervée. Je suis personnellement en complète overdose du 11 septembre 2001, le fait que "ça se passe à New York donc on va dire qu'elle était dans le coma après l'effondrement du World Trade" je trouve ça hyper cliché et hyper rabâché. Voilà.