Les Tentacules du Mal, pages 84, 85 du livre poche :
Hurindaï était un nid d'aigle, un monstre de pierre et de remparts soudés à la montagne. Dix fois plus vaste que la Citadelle des Frontaliers dans les Marches du Nord, elle s'étendait sur des kilomètres carrés, protégée par d'inexpugnables murailles, des tours titanesques et des ponts fortifiés jetés sur d'impensables précipices.
[...]
La face ouest d'Hurindaï, son seul point faible, pour autant qu'un tel monstre en eût un, dominait une vaste plaine où paressait un affluent du Lazuli. Les trois autres côtés de la cité étaient adossés à des falaises si abruptes qu'un Faël ne se serait pas risqué à les escalader.
Au delà d'Hurindaï, l'échine du Serpent barrait l'horizon des ses sommets rocheux tandis qu'au sud et au nord, la forêt venait mourir sur de redoutables escarpements de granit.
Le Retour du Roi, page 28, Folio Junior:
Et là où les Montagnes Blanches de l'Ered Nimraïs prenaient fin, il vit, comme Gandalf l'avait annoncé, la masse sombre du Mont Mindolluin, les profondes ombres pourpres de ses hautes gorges et sa face supérieure qui blanchissait dans le jour croissant. Et sur son avancée se trouvait la Cité Gardée, avec ses sept murs de pierre si forts et si anciens qu'elle ne semblait pas construite, mais taillée par les géants, dans l'ossature même de la terre.
[...]
Car la mode de Minas Tirith voulait qu'elle fût construite sur plusieurs niveaux, dont chacun était creusé dans la colline et bordée par un mur; et dans chaque mur se trouvait une porte. Mais ces portes n'étaient pas disposées sur une même ligne : la Grande Porte du Mur de la Cité était à l'extrémité orientale du circuit, mais la deuxième faisait face au sud, la troisième à moitié au nord, et elles allaient et venaient ainsi en montant ; de sorte que la route pavée qui grimpait vers la Citadelle tournait d'abord dans un sens, puis dans celui qui traversait la face de la colline. Et chaque fois qu'elle franchissait la ligne de la Grande Porte, elle passait par un tunnel voûté, perçant une vaste avancée de rocher dont la masse projetée divisait en deux tous les cercles de la Cité sauf le premier.
C'est vrai que la situation d'Hurindaï fait penser à celle de Minas Tirith : une façade ouverte sur une plaine : les Champs du Pelennor, et adossée à la montagne. Un fleuve dans la plaine : l'Anduin.
Néanmoins, pour moi, Hurindaï n'a pas forcément d'étages comme Minas Tirith. Elle a plusieurs murailles intérieures, des murailles certes hautes et des ponts entre des tours mais pas de niveaux successifs jusqu'à la montagne.
Minas Tirith est pour moi une Cité où l'architecture est bien plus organisée qu'à Hurindaï.
A réfléchir...