La Voie des Marchombres Forum de réflexion consacré aux Marchombres et aux livres de Pierre Bottero... |
| | Vos passages préférés | |
| | Auteur | Message |
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Aliana Maître Marchombre
Nombre de messages : 1060 Localisation : Là où souffle le vent Groupe : Marchombre Livre préféré : Le Pacte, Zouck, la Horde du Contrevent, Le secret de Ji, A la croisée des mondes, l'Oracle della Luna, La Zone du Dehors Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 13:39 | |
| Vu que ce sujet n'a pas encore été ouvert pour ce tome...Le voilà ! Outre le passage cité par Len dans l'autre sujet, celui-ci est également magnifique: - Spoiler:
Salim se précipita et s'agenouilla à ses pieds. Elle souleva les paupières, sourit en le découvrant. -J'ai bossé comme un chef, ma vieille! Les Chinois vont bientôt faire appel à moi pour réparer la Grande Muraille! Je suis sûr que... Il se tut. Ewilan avait porté la main à sa joue. Elle la caressa doucement du bout des doigts alors qu'une vague brûlante déferlait sur le garçon. Elle n'avait pas eu un geste d'une telle précision depuis... Elle ouvrit la bouche. -Salim... Voix rauque, éraillée. Portée par un sentiment plus fort que la mort. -Salim...je t'aime.
Piou, j'en ai trouvé tellement au final... - Spoiler:
[Maximilen] se met en route, suivi par le garçon qui n'a pas prononcé un mot. Il ne sait pas encore ce qu'il va faire d'eux. Faire d'elle. La soigner certes, mais ensuite? Tout en pensant, il marche à grands pas. Tout en marchant, il réfléchit à grands traits. Il atteint Ombre Blanche au moment où le soleil bascule derrière l'horizon, teintant les Causses d'une somptueuse lumière orangée. Un frémissement dans ses bras lui fait baisser la tête. La fille a bougé. Elle ouvre les yeux. Echange fugace. Echange parfait. Maximilien se noie dans le violet de son regard et en ressort grandi. Le dernier des Caussenards a trouvé son destin.
Et aussi... - Spoiler:
Le vieux berger, concentré ne leva pas la tête. Le coeur de Salim, lui, s'emballa. Ewilan se tenait debout derrière eux, les mains tendues en coupe dans leur direction. La lumière jaillissait de cette coupe, inondant l'étable et leur avenir. Le premier chevreau roula à terre. Il avait découvert le chemin de la vie. Ewilan rayonnait de bonheur. Elle avait retrouvé celui de l'Imagination.
¨ Puis les pages 180-181 mais je vais arrêter là sous peine de vous recopier le livre | |
| | | Aethera Membre du Conseil - Admin
Nombre de messages : 4263 Age : 31 Localisation : Sur ma route (ouais, il y a eu du mouv', ouais) Groupe : Marchombre Livre préféré : Vrac d'auteurs : Bottero, Damasio, Ayerdhal, Squarzoni, Chedid, Bobin, Giono, Le Guillou, Sous-commandant Marcos... Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 16:03 | |
| La première... Je l'ai tant lue et relue... Tant et tant de fois... Et elle est toujours autant... Waow. | |
| | | Maëline Lanceur de la gratouille enragée qui gratte
Nombre de messages : 502 Age : 29 Localisation : Entre les arcs-en-ciel de la Forêt Maison Groupe : Petit Livre préféré : l'Autre, le Pacte des Marchombres, les livres de Pierre Bottero en général Date d'inscription : 03/06/2009
| Sujet: Re: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 17:04 | |
| Ces passages sont tellement beaux... Je viens de le relire, et j'ai failli pleurer quatre fois. Et il y en a un autre que j'adore, juste avant le deuxième que tu as mis. Ce tome est vraiment beau ... | |
| | | Eleyra Leina Membre du Conseil - Admin
Nombre de messages : 4534 Age : 32 Localisation : Llewanda Groupe : Marchombre Livre préféré : Ellana, La Moïra, Les Royaumes du Nord Date d'inscription : 04/04/2008
| Sujet: Re: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 20:15 | |
| Page 129 - Citation :
- Ewilan hurle.
Son désespoir de dessinatrice absolue emprunte une porte qui ne lui appartient pas, mais dont elle a perçu l’existence. La porte d’Illian. Son cri ouvre une brèche dans la structure ordonnée des possibles tandis qu’une multitude d’images se répand en elle. Elle retient l’image qui l’a soutenue aux pires moments de son existence. Un groupe. Amitié… Force… Sécurité… Ewilan hurle toujours, la trame de l’univers se déchire. L’impossible devient réalité. Pages 258-262 - Citation :
- Bruno serra les mâchoires. La rame allait repartir. Les bones seraient libres de…
– Pardon… Excusez-moi… Pardon… Un adolescent, faisant fi du barrage, venait de se faufiler dans le wagon. Un garçon d’une quinzaine d’années, noir, des dizaines de tresses encadrant un visage rond et souriant. « Il a du cran », ne put s’empêcher de penser Bruno Vignol en observant les regards haineux que lui lançaient les boneheads. Comme s’il n’avait pas conscience de leur présence, le garçon se glissa jusqu’à lui alors que toutes les autres banquettes étaient libres. – Je peux m’asseoir à côté de vous, m’sieur ? s’enquit-il. Bruno Vignol acquiesça de la tête, incapable de parler tant la situation lui semblait irréelle. Lui, un haut responsable de l’État, coincé dans le métro par un groupe de nazillons décidés à lui trouer la peau et ce jeune Noir qui se mettait au milieu comme si de rien n’était… – Beau temps, non ? demanda le garçon au bone qui lui faisait face. L’homme, un échalas aux oreilles et au nez couverts de piercings, arborant ostensiblement une croix gammée au bout d’une chaîne, lui renvoya un regard dans lequel brillait une flamme malveillante. – Toi, le black, au prochain arrêt tu descends ou alors c’est moi qui te descends. Compris ? La brute sourit, satisfaite de son jeu de mots. – Ce serait indécent. – Hein ? – …Décent. C’est bien ce que je prétends, expliqua l’adolescent avec un grand sourire. – Tu… – Je ? Le bonehead explosa. Avec un grognement de fureur, il balança son poing dans la figure de son vis-à-vis. Bruno Vignol poussa un cri catastrophé. Il aurait dû agir, intervenir… Mais l’adolescent avait évité le coup en effaçant souplement ses épaules. Il profita du déséquilibre de son adversaire pour lui attraper le nez et lui tirer sauvagement la tête sur le côté, lui arrachant quelques piercings au passage. Il colla la nuque du bone contre sa poitrine et descendit la main jusqu’à son mollet. Avec un bruit feutré, une lame surgit entre ses doigts. Non pas le couteau à cran d’arrêt que Bruno Vignol se serait attendu à découvrir, mais un impressionnant poignard long de trente centimètres. Son propriétaire en appuya le fil contre la gorge du bone qui, au contact de l’acier, se figea. – Descendre, descendre… On va changer de verbe, histoire d’enrichir ton vocabulaire, annonça le garçon sur un ton presque joyeux. Toi, crâne d’œuf, tu conjugues « pas bouger » et tes copines conjuguent « reculer jusqu’au bout du wagon ». À la moindre erreur je vous explique « égorger » et « baigner dans son sang ». Exécution ! Il se tourna vers Bruno Vignol alors que les boneheads obtempéraient en maugréant. – Je m’appelle Salim, m’sieur, et je descends à la prochaine. Ça vous dit ? La rame s’arrêta en douceur. D’une pression de son poignard, Salim fit lever le bonehead. Il le guida jusqu’à la porte et s’effaça pour permettre à Bruno Vignol de sortir. Lorsque celui-ci fut sur le quai, Salim se pencha à l’oreille de son otage. – Cia, mon biquet, ce fut un plaisir de voyager avec toi. – Je te retrouverai, cracha le bone. Je te retrouverai et ce jour-là, je te crèverai. En prenant tout mon temps ! – C’est ça, ironisa Salim, personne n’est pressé. – Tu vas souffrir ! Beaucoup souffrir ! – Ça c’est cruel, s’indigna Salim, et ingrat. Je t’ai quand même tenu dans mes bras pendant tout le trajet. D’ailleurs, à ce sujet, tu devrais te laver plus souvent, tu sais ? Et encore… je crois que c’est de l’intérieur que tu pues ! Maintenant, si ça ne te fais rien, je te quitte. C’est pas que je m’ennuie mais je ne peux quand même pas passer la journée à m’amuser avec tous les rigolos que je rencontre. À la prochaine, vieux ! Il appuya la semelle de sa chaussure contre le postérieur du bone et, d’une brutale poussée, l’envoya s’étaler au pied de ses copains. Sans attendre, il rejoignit Bruno Vignol qui, stupéfait, avait assisté à la scène sans bouger. Pages 347-348 - Citation :
- – Je suis un peu en miettes, lui confia-t-elle dans un murmure. Je fais des cauchemars, le jour, la nuit, et j’en ferai encore longtemps. Mais si tu n’avais pas été là, si tu n’étais pas là, maintenant, près de moi, je ne serais plus qu’un désert stérile, une ruine sans cœur. Tu m’as sauvée, Salim, je…
– Tu m’as déjà remercié, tu sais. – … je n’arrive pas à trouver les mots pour décrire ce que je ressens. Nos vies sont entremêlées, nos passés, notre avenir… Je suis liée à toi par un sentiment plus fort que les tempêtes, plus profond que le plus profond des océans et, comme une idiote, je ne parviens pas à te le dire, ou alors une seule fois, quand… – Je m’en souviens, ma vieille. Tes premiers mots à Ombre Blanche… Ils sont gravés en moi à tout jamais. – Je ne parviens pas à les répéter, Salim. Je les pense encore plus fort qu’avant si cela était possible, mais je ne parviens pas à les répéter. Pourtant, je voudrais tellement que tu saches… que tu comprennes… Les yeux d’Ewilan s’embuèrent. Salim posa les mains sur ses épaules, approcha son visage jusqu’à la toucher. – Je comprends, chuchota-t-il. Je suis là et je serai toujours là parce qu’il m’est impossible d’être ailleurs que près de toi. Et je vais te dire les mots. Ces mots qui refusent de sortir de toi et que, moi, j’ai tant de mal à garder enfermés. Je t’aime, Ewilan. Plus que la vie, plus que l’amour, plus que tout. Je t’aime. Une larme naquit dans un univers violet, roula sur le velours d’une joue, porteuse d’un bonheur sans limite alors qu’un sourire émerveillé illuminait le visage d’Ewilan. Salim sentit quelque chose mourir en lui. Ou peut-être éclore…
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| | | Anaura Tallis Candidat à l'Ahn-Ju
Nombre de messages : 412 Age : 28 Localisation : Avec Vous Groupe : Marchombre Livre préféré : Tout les Bottero... Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 20:19 | |
| Celui avec Salim est trop génial!! Dans le train avec les Skinhead... | |
| | | Aethera Membre du Conseil - Admin
Nombre de messages : 4263 Age : 31 Localisation : Sur ma route (ouais, il y a eu du mouv', ouais) Groupe : Marchombre Livre préféré : Vrac d'auteurs : Bottero, Damasio, Ayerdhal, Squarzoni, Chedid, Bobin, Giono, Le Guillou, Sous-commandant Marcos... Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Vos passages préférés Lun 28 Sep 2009 - 20:34 | |
| Rôh ce passage-là aussi je l'ai lu des dizaines de fois et je peux te réciter le dialogue!!! Pierre est trop un génie. | |
| | | Ipiutiminelle Membre du Conseil - Modo
Nombre de messages : 3147 Age : 38 Localisation : Tol Eressëa, As-Coron, Imre... Groupe : Marchombre Livre préféré : Tolkien, Pierre, Pauline, Timothée, Léa Silhol, Patrick Rothfuss, Alain Damasio... Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Vos passages préférés Ven 8 Juil 2011 - 21:08 | |
| Quelques passages en plus de ceux que vous avez déjà cités A commencer par celui-là qui me donne toujours des frissons... - Spoiler:
- Maniel ! cria-t-il. Maniel ! L'homme-lige leva vers lui un regard déjà vitreux. Sa poitrine se soulevait à grand-peine et chaque expiration s'accompagnait d'un geyser écarlate. - A toi de jouer, bonhomme, haleta-t-il. Prends-la, je m'occupe des gardes ! - Mais... - Tais-toi ! Si tu ne la sauves pas, je jure que je reviendrai du fond des enfers pour te le faire payer. Dépêche-toi, il ne me reste presque plus rien à brûler... D'une main tremblante, Salim défit le harnais. Ewilan roula dans ses bras. Elle ne pesait rien, il se leva sans difficulté. Les hommes en noir avaient baissé leurs armes et s'approchaient prudemment. En apercevant le geste de Salim, ils hurlèrent des ordres, pointèrent leurs fusils. Le garçon serra les dents et commença à courir, attendant l'inévitable impact qui ne manquerait pas de le couper en deux. Maniel se dressa alors, titan ruisselant de sang et de rage, défiant de son bâton les gardes et leurs armes automatiques. Il poussa un rugissement terrible qui fit trembler l'édifice et se rua sur eux. Terrifiés par la vision apocalyptique du géant ensanglanté qui les chargeait, les hommes en noir ouvrirent le feu. Une puis deux, puis des dizaines de balles se logèrent dans le corps de l'homme-lige sans parvenir à le stopper. Il percuta ses adversaires qui roulèrent à terre avant de se relever et de l'assaillir de toutes parts. Un dernier cri retentit : - Sauve-là, Salim ! A nouveau des hurlements. Un coup de feu. Salim ne se retourna pas. Ewilan dans ses bras, il s'enfonça dans la nuit.
- Spoiler:
Il passait des heures assis sur une dalle de rocher blanc à regarder le vent dessiner des arabesques dans l'herbe folle des Causses, ou à sculpter une branche qu'il offrait ensuite au ciel en la plantant au sommet d'une butte. Il était heureux. Profondément heureux. Et il se tenait loin des hommes. C'était avant qu'il ne rencontre les enfants perdus...
- Spoiler:
- Ce n'est pas indispensable, tu sais. Lorsqu'on les a quittés, les chemins sombres sont faits pour être oubliés.
- Spoiler:
- Il n'existe rien qui, en devenant réel, puisse me combler puisque la réalité me comble déjà. Je suis ici et maintenant, comme tous les êtres humains sauf que, contrairement à beaucoup, cela suffit à mon bonheur ! Je n'ai aucune envie que ça change, pour une bouteille ou quoi que ce soit d'autre que Camille bascule dans la réalité, comme tu dis.
- Spoiler:
- C'est bon, message reçu ! Regarde ! Un magnifique sourire illumine mon visage, mes oreilles frétillent d'impatience dans l'attente de révélations transcendantes, je suis calme, serein, mon âme brûle de s'élever jusqu'à toi, alors je t'en supplie, ô Ewilan, daigne m'expliquer pourquoi on se crève la santé à randonner dans ce putain de pays de merde à la con alors que tu pourrais nous transporter en un clin d'oeil à l'endroit où nous nous rendons ! - A randonner dans ce quoi ? - Dans cette contrée aride dont les cailloux inhospitaliers agressent la plante de mes pieds et épuisent ma patience, c'est ce que j'ai dit non ?
- Spoiler:
Une joie simple, un brin de folie, le sentiment de vivre un moment de vraie vie.
- Spoiler:
Sous l'effet conjugué de sa volonté et de son extraordinaire pouvoir, ses traits se brouillèrent. Une multitude de rides vinrent friper son visage, ses lèvres perdirent leur arrondi, ses paupières s'alourdirent, tandis que ses cheveux devenus clairsemés prenaient la couleur de la neige. Vieille femme usée par la vie, elle tourna un regard centenaire vers Salim. - Alors, lui demanda-t-elle d'une voix chevrotante, m'aimes-tu encore ? Il tendit la main et caressa doucement sa joue parcheminée. - Depuis cent ans, murmura-t-il. Le dessin d'Ewilan disparut comme éclate une bulle de savon et elle redevint elle-même. Seuls ses yeux brillaient davantage... | |
| | | Mihora Curieux
Nombre de messages : 4 Age : 25 Localisation : Là où le vent peut caresser mon visage Groupe : Faëlle Livre préféré : La Quête d'Ewilan, Les mondes d'Ewilan, Le Pacte des Marchombres, Le Seigneur des Anneaux, Date d'inscription : 22/02/2015
| Sujet: Re: Vos passages préférés Dim 22 Fév 2015 - 15:32 | |
| Je trouve ce tome absolument magnifique. Pour Ewilan, pour la sauver, Salim est prêt à mourir. Dans ce tome surtout au début on redécouvre l'amour infini que Salim porte à Ewilan. - Spoiler:
Il offrit à Salim la seule porte de sortie qui avait le pouvoir de le rasséréner - Comment va-t-elle? La magie opéra une fois de plus. Le regard de Salim étincela
et - Spoiler:
Salim s'occupait de la petite. Comme un père. Comme une mère. Comme un homme éperdument amoureux. ... Elle le suivait de ses immenses yeux violets, son regard chargé de toute la reconnaissance qu'elle était incapable de formuler.
Ces deux passages prouvent l'amour patient de Salim. | |
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