L'encre du passé ~ Bauza/Maël

4ème de couv' : Dans le japon d'Edo, Môhitsu, calligraphe errant d'un village à l'autre, rencontre Atsuko, jeune fille espiègle chez qui il décèle un don pour la peinture. Il décide de l'emmener avec lui à Edo pour qu'elle y fasse son apprentissage.
Au cours du voyage, une amitié profonde naît entre le calligraphe et la jeune peintre.
Tissé autour d'une longue conversation calligraphique, ce lien donnera à Môhitsu la force de surmonter les épreuves du passé et de retrouver l'inspiration.

L'encre du passé est une histoire d'amitié et de transmission, où l'élève rend au maître, tout doucement, ce que le maître croyait ne plus pouvoir donner. Sur un récit intimiste et initiatique d'Antoine Bauza, Maël revient à la couleur directe et aux grands espaces. L'alliance des mots et des images pour une émotion unique. L'album bénéficie de la collaboration du maître calligraphe Pascal Krieger.



L'encre du passé est un livre que Marie m'a offert, m'a fait découvrir, et pour ça je ne la remercierai jamais assez  
Parce que ce livre est extraordinaire.
Non seulement les dessins sont vraiment beaux, mais le texte... Le texte est une merveille qui m'a fait frissonner (et pleurer) du début à la fin.
Je ne veux pas vous en dire trop sur l'histoire, le résumé qui se trouve au-dessus en dit déjà bien assez, et découvrir ce récit initiatique par soi-même est précieux.
Mais Marie m'avait prévenu que cette histoire allait me rappeler Pierre et je dois dire que cela a effectivement été le cas tout du long ! :') C'est incroyable de voir à quel point ce livre est proche de la philosophie de Pierre et de ses mots... Se plonger dans L'encre du passé, c'est un peu comme retrouver Pierre et à travers les larmes d'émotion, cela donne le sourire...


"Ne crains pas de douter, Atsuko. Pense à une marche épuisante, les lacets et les sommets se succèdent, et à chaque fois, tu t'efforces de croire que le dernier est enfin arrivé. Mais il y a toujours, derrière, une autre colline, puis une autre, et une autre encore... Et c'est ainsi qu'on avance, l'esprit tourné vers la colline suivante, sans certitude."