Pourquoi écrivez vous?

Bon, tout d'abord je tiens à dire que je ne sais pas du tout si ce sujet est bien placé...
Ensuite, je me posais des questions à propose de l'écriture, plutôt sur le pourquoi du comment...
Pourquoi écrivez vous? j'imagine que c'est en partie parce que vous aimez ça/que vous en avez besoin... mais n'y a t-il que ça? voulez vous en faire votre métier? suis-je la seule à écrire pour des raisons qui ne me semble parfois pas les bonnes?
suis-je la seule à écrire pour moi seule et à ne jamais faire lire mes textes? à trouver ça assez paradoxal?
Voila, et je m'excuse d'avance si certaines questions vous paraissent trop personnels

Bonjour Solveig,

Drôle que tu ouvres ton sujet alors que je me prépare tant bien que mal à chercher un éditeur ^^'

Pourquoi j'écris ?
Il y a plusieurs réponses à cette question, mais cela ne dépend pas que du savant et du poète mais aussi de la destinée du texte.

J'écris parfois parce que j'ai besoin de m'éclaircir les idées, parce que tout tourne en boucle dans ma tête, que j'ai besoin de me confier et que la personne la plus à même de me comprendre c'est... en quelque sorte la page blanche, et tout ce que l'on met derrière.

J'écris parfois pour ne pas perdre de ma mémoire des évènements marquants. C'est assez récent, mais prenant assez peu de photos et désirant malgré tout capturer certains instants de vie, je les écrits. Et je suis nettement plus douée pour écrire de jolies choses que pour faire de jolies photos.

J'écris enfin, et c'est sûrement cet écrit là qui t'intéresse, parce que j'ai besoin de transmettre quelque chose. Ca peut-être une lettre, un poème, une nouvelle, un roman, peu importe. Mais parfois, j'ai besoin de vivre, de faire vivre quelque chose comme ça. Besoin de partager.

Alors bien sûr, je différencie les écrits qui sont "pour moi" des écrits qui sont pour "transmettre" bien qu'il y ai toujours du premier dans le deuxième. C'est peut-être bête, mais j'écris avant tout pour moi. Parce qu'il y a un petit quelquechose qui me pousse à le faire. C'est l'histoire ensuite qui me dit si elle doit être ou non transmise par la suite. Enfin, c'est assez compliqué, mais parfois, ce que j'écris pour moi me hurle "partage moi !" et parfois, j'ai envie de faire partager quelque chose, alors, j'essaye de l'écrire.

J'ai toujours été très prolyfique dans ce que j'écris (et ça se voit à la longueur de mes posts) mais parallèlement (paradoxalement ?) je mets parfois des heures, des années entières avant d'accepter que peut-être oui, ce que j'ai écrit vaut la peine d'être lu.

J'aime faire lire à mes amis, et je rêve d'être publiée un jour, mais... mais j'ai toujours beaucoup de peine à me dire "ça oui, c'est bien, ça mérite d'être lu" et bien souvent, mes écrits restent dans le cercle amical ;) Mais j'ai bien l'intention que ça change =P

Bref, tu n'es pas bizarre, tu n'es pas anormale, c'est à toi de sentir ce que tu dois partager ou non. Peut-être aussi simplement que le moment n'est pas venu...

Sujet assez intéressant puisque je suis en ce moment même en train d'écrire un roman. Du coup entre deux paragraphes, j'en profite pour répondre à ce message.
Il se peut qu'il y est des répétitions avec celui d'Aziliz, elle a posté pendant que j'écrivais.

Alors, j'écris parce que oui, j'en ai besoin, mais aussi parce que c'est magique. Je ne sais pas, ça permet de m'évader, comme on le ferait en ouvrant un livre. Sauf que là, c'est toi qui décide où tu veux aller et ce qui se passe (enfin la plupart du temps ^^' ). Perso, c'est une passion, l'écriture. Ne pas écrire, parfois, c'est comme ne pas respirer. ça devient presque vital, parce que c'est quelque chose qui nous (enfin qui me) emplit de bonheur. C'est exaltant, c'est jubilatoire, d'écrire. J'écris pour ça. Pour ce sentiment de profond bonheur. J'écris parce que j'aime écrire.
Ecrire, c'est un peu la liberté. Tu peux faire passer des émotions, des messages à travers les écrits. Tu peux voyager, loin, très loin. Lorsque j'écris, c'est... je suis en harmonie avec moi-même. Je ne sais pas comment expliquer.
Parfois, j'écris un passage, et ça va me donner envie de pleurer, et je vais pleurer. Parce que je vis la scène de l’intérieur, avec mon âme, parce que tout se déroule dans ma tête en même temps que mes doigts frappent le clavier. (Et tu vois, là, je pleure ! )
Mais je ne vais pas pleurer par prétention, parce que je trouve que mon texte est beau. Non, je vais pleurer parce que ce qui est dans ma tête me rend triste. Ou souvent, parce que ce qui est dans mon être prend doucement vie sur le papier. D'autres fois, c'est juste parce que j'écris, et c'est des larmes de joies. Mais je pense que c'est aussi lié à une hypersensibilité émotionnelle.
Et c'est pour toutes les émotions qui passent à travers tout mon corps que j'écris aussi. Le doute, la joie, la colère, la souffrance, l'amour. Parce que je vis mon histoire. Et c'est juste un sentiment énorme.

Ensuite, oui, je veux en faire mon métier. J'ai conscience que c'est presque inaccessible. Très peu d'auteurs arrivent à vivre de leurs plumes. Et encore faut-il réussir à finir un livre (et c'est pour ma part très difficile puisque je suis à chaque instant assaillie par des doutes), à le publier... et qu'il se vende bien. Sachant que les auteurs touchent 10 à 15% du prix du livre, il faut qu'ils en vendent des milliers pour avoir un semblant de salaire.
Après, pourquoi pas avoir un métier à côté, mais ça laisse moins le temps d'écrire. Personnellement, je ne vois pas d'autres métiers qui pourrait me convenir, mais ceci dit j'ai encore un peu de temps devant moi.

Citation :

suis-je la seule à écrire pour moi seule et à ne jamais faire lire mes textes? à trouver ça assez paradoxal?

Je pense qu'on écrit tous pour soi. Je veux dire, on peut très bien écrire un roman ou un poème pour un ami, un proche etc. Mais au départ, n'écrit-on pas pour soi, parce que l'on a envie, besoin, d'écrire ?
Moi non plus, je ne fais pas lire mes textes, du moins pas "dans la vraie vie", sauf à ma sœur. Les poster sur internet, ici ou ailleurs, oui, en revanche. Les montrer à des personnes vraiment proche ne sert pas à grand chose. Admettons que l'on montre un poème à ses parents. On est leur fils, leur fille, et ils vont trouver ça génial parce que justement, ils sont nos parents. Leur jugement n'est du coup pas très critique.
Le truc qui peut arriver aussi, c'est de le montrer à un proche, qui, même s'il n'aime pas, va dire "wahou c'est super tu as vraiment du talent" pour ne pas blesser.
Ou alors, il va dire ce qu'il pense, et si c'est négatif, ça peut réellement faire mal.
Par conséquent, j'évite de faire lire mes textes. D'autant plus que j'ai peur du jugement des autres et que je n'aime pas que l'on me juge.
Pour ce qui est du paradoxe, si tu écris vraiment pour toi, je ne pense pas que ne jamais faire lire tes textes soit paradoxal. On peut écrire pour soi, selon les sentiments qui nous traverse, et donc c'est un peu une part de nous, ou alors c'est les gens font parfois des parallèles entre ce que tu écris et ta vie. Par exemple, tu sors avec un garçon et tu écris une histoire d'amour qui n'a absolument rien à voir, des personnes seront toujours là pour dire "Oh, tu racontes ta relation avec machintrucbidulechouette ?"
Enfin bon.
En résumé, j'écris parce que c'est une sensation que j'aime. Certains sont accros au sport, aux bouquins et j'en passe. Et bien moi c'est l'écriture.

Voilà.
(et sinon je crois que j'ai battu mon record personnel du plus gros pavé)

C'est vrai que c'est un sujet intéressant.Personnellement, j'écris pour me sentir bien. Je ne souhaite pas en faire mon métier comme Aziliz et Miu Chan (à qui je souhaite bonne chance, je suis sure que si vous suivez vous rêves ils se réaliseront) mais lorsque j'écris c'est pour libérer des émotions, poser des mots sur des sentiments abstraits qui m'étreignent. C'est comme si je les faisais éclater sur le papier. Je cris ce que je n'arrive à exprimer à l'oral, j'ai toujours mieux réussit à faire passer des choses par l'écrit plutôt que par la parole. C'est aussi pour y voir plus clair comme l'a déjà dit Aziliz.

Moi aussi j'ai du mal à faire lire ce que j'écris et je n'aime pas que l'on me juge car tout ce que j'écris sort vraiment du cœur. Cependant, j'ai quand même posté quelques uns de mes écrits car je voulais savoir ce que d'autres personnes autres que  mes parents et mes amis pensaient sur ceux ci. Car comme l'a dit Miu Chan l'avis des proches n'est pas super critique étant donné qu'ils nous jugent en fonction de ce qu'ils connaissent de nous ou ils ne veulent pas nous blesser en étant purement objectif.

Je penses qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons d'écrire on le fait parce qu'on le désire et comme l'ont dit les filles, on le fait aussi pour soi. C'est tout à fait compréhensif que tu écrives pour toi seule, et puis qui sait un jour peut être auras tu envie de faire partager tes écrits. En tout cas tu ne dois en aucun cas de sentir étrange.

Sujet très intéressant que celui-là!
Personnellement, j'écris pour me libérer.
J'ai vécu un grand nombre d'événements marquant et/ou douloureux. Comme tout le monde, d'accord, mais particulièrement jeune: Angoisse sur la mort et la perte à quatre ans (alors que la prise de conscience ne ce fait qu'à sept ans d'habitude), hypersensibilité, handicap physique qui a entraîné des hospitalisations de jour mais aussi une hospitalisation complète il y a quelques jours...etc De plus, ces évènements m'ont quelques peu "marginalisée" créant des problèmes relationnelles importants. J'ai toujours mis du temps à me trouver de vrais amis (deux ans d'attente pour avoir une amitié valable en primaire et presque trois pour le collège) et j'ai subi il y a un an un véritable rejet du groupe dans lequel je tentais de m'insérer (très violent, j'aurais pu porter plainte, c'est pour vous dire...).   Bref...
L'écriture me permet de sortir tout ça. Par exemple, j'ai écrit il y a deux ans quarante pages sur le handicap dont je vous parle plus haut, sous forme d'une fiction pour mettre de la distance entre lui et moi. et je laisserais encore "décanter" l'épisode de l'année dernière quelques années afin de pouvoir mieux l'analyser en l'écrivant.
En somme, l'écriture me permet de prendre du recul et de véhiculer mes émotions. C'est pour ça que mes textes sont souvent sombres... Pour résumer en une phrase ma philosophie: "D'accord pour vivre des expériences désagréables, voir traumatisantes,(enfin pas trop quand même!!  ) mais que ça me serve à créer et à toucher les gens!"
Un moyen de positiver!

Premier véritable post ! Youpi. Je me lance

Je pense comme vous que tout le monde écrit pour soi-même. Puis pour les autres. L'écrit est quelque chose d'à la fois personnel et très...universel ?

Personnellement, j'ai toujours aimé écrire, surtout depuis mes 9 ans où j'ai eu le déclic. J'ai toujours préféré écrire que parler...Quand je parle, ma langue fourche, je cherche mes mots, je me perds dans ce que je voulais dire...alors qu'à l'écrit c'est comme si mes pensées allaient d'elle même sur le papier. En encore plus beau.

Les mots sur le papier me paraissent plus justes, plus vaporeux et concrets, plus lumineux et sombres. Ils expriment mieux les émotions (ou les non-émotions d'ailleurs), je trouve.

Écrire a toujours été pour moi encore plus qu'une passion. Un échappatoire. Si je n'écris pas une page dans la journée, je suis sûre de ne plus tourner rond. C'est vital. C'est mes mots, mon écriture, et je sais que personne ne pourra jamais me les enlever. C'est pourtant si fragile et si précieux...

Les moments où j'écris me paraissent comme de parfaits instants où tout est parfait (beaucoup de parfaits...).

J'aime écrire et l'écriture fait partie de moi maintenant. L'écriture et la lecture sont mes amies les plus fidèles.

Parfois je pleure juste en lisant un poème ou en écrivant. Parce que c'est beau. Parce que c'est triste, parce que c'est drôle, parle que c'est ROMQNNNNTIQUE. Le moment où Salim déclare sa flamme à Ewilan par exemple. J'ai pleuré tellement c'était beau.

J'aime tellement écrire que j'aimerais en vivre plus tard...mais je sais que c'est très dur et je ne pense pas en être capable pour l'instant. Peut être écrire à côté d'un autre métier ( dans les métiers du livre bien entendu. Je me vois mal faire autre chose...), mais je ne sais pas lequel... J'ai le temps de toute façon ! Même si j'avoue que ça m'inquiète déjà.

J'ai eu quelque problèmes de famille aussi, jeune. J'ai déménagé en 2009. Donc peut être que ça m'aide à m'en éloigner, à tourner la page, mais à m'en souvenir car on se construit sur le passé, c'est indéniable. Je n'ai pas à me plaindre, aujourd'hui. C'est certain. J'ai aussi toujours eu beaucoup de mal à me faire des amis. Souvent le fait que j'aime écrire, que j'aime lire, que j'aime Pablo Neruda, Germinal, le Petit Prince, Francis Cabrel, et que je passe mes cours de maths à écrire des poèmes... Je crois que ça m'éloigne des gens de mon âge... Ils ne se préoccupent que de leurs habits, de juger les autres, de qui est la dernière miss monde, ou qui a gagner la coupe du monde. Je sais qu'ils ne sont pas tous comme ça. Le problème quand on est différent, c'est qu'on essaie de pas trop le faire remarquer (je l'ai compris récemment malheureusement) et donc que ceux qui sont différents, on ne les remarque pas trop...donc comment se faire de vrais amis sur qui compter ?

J'écris, car j'aime écrire.
Ça résume bien je trouve !

À plus tard !

bon maintenant que j'ai corrigé l'affreuse faute du titre, je vais pouvoir posté ce que j'en pense   
déjà, merci d'avoir répondue   
bon, je vais un peu donner des précision sur ce que j'écris moi avant de répondre à vos messages   
j'écris pas mal, des débuts de romans, des nouvelles, des poèmes, des suites de mots sans queue ni tête...
j'aime bien écrire ce que j'appelle "fragment", j'ai péché le mot sur le site de rageot, à l'époque c'était des fragments de saisons, mais j'aime bien l'idée, et je la reprend un peu pour tout (fragment d'un rêve ou de ce qu'il en reste le matin au réveil, fragment d'une sensation, d'un instant, d'un ressentie devant un(e) tableau/paysage/musique
Ensuite, oui c'est vrai, je ne fait pas beaucoup lire mes textes (encore moins à mes proches) et j'hésite pas mal de temps avant de les poster (c'est drôle car je considère aussi que ce sont des fragments de moi, que je ne laisse voir qu'à des personne que je ne connais pas (physiquement en tout cas)). J'écris aussi ce que je considère comme un journal intime, même si encore une fois, ce n'est pas un compte rendue exacte de ma journée, mais plutôt des impressions/sensation.
Ensuite, certes on écrit pour soi (je suis la première à le faire) mais un écrivain n'écrit t-il que pour lui? n'est ce pas un peu égoïste? l'écriture c'est avant tout un partage non? (je parle là uniquement des personnes qui écrivent pour en faire un métier). D'ailleurs, quand je parlais de paradoxe, je ne parlais pas bien sure des écrits trop personnel, mais justement de ces débuts de romans, nouvelles....

Miu a écrit:

Après, pourquoi pas avoir un métier à côté, mais ça laisse moins le temps d'écrire. Personnellement, je ne vois pas d'autres métiers qui pourrait me convenir, mais ceci dit j'ai encore un peu de temps devant moi.

Bon bah visiblement on est deux  

Après, Eerina, je trouve ton dernier paragraphe assez paradoxal (oui, j'aime bien ce mot), tu dis qu'il n'y a pas de mauvaise raison d'écrire, mais tu en cite les bonnes raisons. Je vais donc essayé de m'expliquer.
Je parle de "mauvaise raison", parce que justement, des fois j'ai l'impression de ne pas écrire pour des raisons valables... bien sure, l'écriture représente pour moi à peu près tout ce que vous avez dit dans vos messages (l'équilibre, l'échappatoire, la liberté...) mais des fois, j'ai aussi l'impression d'écrire juste pour ne pas êtres comme les autres, pour sortir de la masse, bref pour des raisons assez égoïste finalement (bon, pas tellement vue que personne ne sait que j'écrie, mais quand même...)
Il y à sans doute une autre raison, depuis toute petite j'ai des problèmes d'écriture manuel (dyspraxie), je tape donc à l'ordinateur (en cours, chez moi....). Alors, oui, dans le premier sens du termes j'écris mal (voir très mal) mais au moins, il me reste le second (attention, je ne dis pas que dans le second cas j'écris bien...)

Après, comme Eerina, je n'aime pas trop qu'on me juge... pour mieux faire comprendre je prend un exemple: je ne me trouve pas belle, ni moche, je suis moi et c'est tout... bah c'est un peu pareil avec mes écrits (ce qui explique peut être que je n'aime pas trop faire lire mes écrits...)

Voila  

Oh là là j'ai trouvé mon sosie. ^^

J'ai moi aussi déménagé en 2009, et c'est vrai que l'écriture m'a aidé.
Je préfère également écrire. Quand on parle, comme l'a dit Unay, c'est plus hésitant, plus... bancal ? Enfin on fait moins passer d'émotions, on parle trop vite ou on arrive pas à faire comprendre nos pensées (pour ma part.)
Et il y a quelque chose, dans l'écriture, qui est plus stable, plus naturel aussi. Les mots écrits sont beaucoup plus fort, émotionnellement, que des mots parlés. Je pense que la parole met une sorte de "barrière" entre les mots et l'interlocuteur.

Souvent lorsque j'ai des problèmes, ou que je sens "comme de la brume dans mon cœur", j'écris, et ça m'aide à y voir plus clair, à chasser le doute, la nostalgie...

Unay a écrit:

J'aime tellement écrire que j'aimerais en vivre plus tard...mais je sais que c'est très dur et je ne pense pas en être capable pour l'instant. Peut être écrire à côté d'un autre métier ( dans les métiers du livre bien entendu. Je me vois mal faire autre chose...), mais je ne sais pas lequel... J'ai le temps de toute façon ! Même si j'avoue que ça m'inquiète déjà.

Je m'éloigne un peu du sujet, mais si tu es en troisième, normalement tu fais un stage en entreprise. Perso, je l'ai fait dans une biblio, mais tu peux tenter les maisons d'éditions, par exemple. Comme ça tu as une petite idée des métiers "livresques" qui existent.

Et dernier point de mon message, je ne sais pas vous, mais j'écris beaucoup en musique. Je lance une playlist, d'une BO la plupart du temps, et parfois, la magie opère. La musique colle parfaitement à ce que j'écris, porte les mots plus haut, avec plus de force, et je deviens heureuse. Vraiment, vraiment heureuse. C'est comme une symbiose entre la musique et les mots. Et c'est magnifique, et la plupart du temps, des larmes me brouillent la vue. Mais je suis tellement heureuse que je continue à écrire, portée par la musique, même si je ne vois plus ma feuille ou mon clavier.
Il y a des moments, comme ça, qui rende l'écriture encore plus belle.

Voilà. Mon post a l'air un peu brouillon, désolée. x)
EDIT: posté en même temps que Solveig, j'en ferais un autre après si j'ai des choses à dire suite à son message.

Waw en effet oui. Tu es mon sosie ou je suis ton sosie je ne sais plus trop. On se ressemble mais on est en même temps si différente, je trouve... Tu as réussi à mieux t'exprimer que moi. Quand je parle j'ai l'impression que c'est bancal, ou je passe à côté de ce que je voulais dire. C'est ça. Merci de m'avoir aidée !

Moi aussi j'écris beaucoup en musique, sauf quand j'écris à la machine à écrire, car le bruit des touches suffit pour me casser les oreilles je crois (on a un peu l'impression d'être au milieu de la guerre...) et moi aussi je pleure beaucoup quand j'écris, mais aussi quand je lis. Dans chaque livre de Pierre Bottero par exemple, j'ai pleuré au moins une fois. Car il écrit supra-merveilleusement-fabuleusement bien.

Je suis en 4ème (je suis de début d'année) et pour raconter un peu ma vie, on fait nos stages en 4ème pour des raisons pédagogiques qui me sont encore obscures...j'ai fait mon stage dans une librairie jeunesse (tu tapes juste   ).
La maison d'édition la plus proche était trop loin de chez moi, et quand a une bibliothèque mes demandes de stage ( avec ma magnifique lettre de motivation, bouhou) on été rejetée, et la seule bibliothèque qui m'aurait acceptée est celle où travaille ma mère. Et c'est pour cette dernière raison que je n'y suis pas allée : c'est trop simple d'aller où ses parents travaillent je trouve.
C'était vraiment bien. (Même si à force de porter des livres, à la fin de la semaine, ma colonne vertébrale se plaignait un peu -beaucoup-.)

Et je trouve aussi que la parole est une sorte de mur. Je n'arrive pas a m'exprimer comme j'aurais pu le faire en écrivant. Écrire est une façon tellement plus belle de s'exprimer. Je ne sais pas trop pourquoi je le pense. Je préfère, c'est tout.

Et j'aime aussi écrire pour le consoler moi aussi. Je me livre à ma feuille de papier et ça éloigne les nuages...

Solveig, je pense qu'un écrivain écrit parce qu'il aime écrire avant tout (incroyable...), qu'il écrit pour lui-même, pour ensuite partager le plaisir qu'il a eu à écrire avec ses lecteurs. Il essaie de prévenir, de consoler, d'éclairer, ou autres. Il existe des raisons d'écrire, de garder ses écrits pour soi ( ce qui est loin d'être un crime je trouve. C'est tes écrits tu en fais ce que tu veux, car c'est les tiens et personne ne pourra jamais t'obliger à les partager. Tu les partages avec qui tu veux, quand tu veux, où tu veux, à poil ou habillé, quand tu seras prêt. Et même quand tu seras prêt tu ne seras pas obligé. On n'est jamais obligé quand on y pense.). Je reprends ma phrase sinon ça risque de ne pas être clair : il existe des raisons d'écrire, de garder ses écrits pour soi ou de les partager, de façon de voir, autant que de personnes qui écrivent dans ce monde (ou dans d'autres mondes...)

Donc non c'est tout à fait normal et pas du tout égoïste que tu gardes tes écrits pour toi.

Voilà voilà... J'ai mis du temps à poster ce message car j'ai fait de la guitare entre temps...

À plus tard ou a tout de suite :D

"Petit" message pour réagir aux vôtres ;)

Bien sûr, un écrivain n'écrit pas que pour lui. Il écrit pour partager, pour transmettre, pour laisser une trace, pour se mettre au défi, pour aider quelqu'un, pour ... Il existe des milliers de raisons et il y a même des raisons qui s'ignorent.
Pierre m'a dit un jour "On n'écrit pas les histoires, on ne fait que les raconter".
Et j'ai depuis eu milles occasions de vérifier ses dires (et je trouve terriblement énorme le fait qu'il ai précisément dit ça alors même qu'à l'époque, je n'aurai jamais imaginé que je serai conteuse un jour). Les histoires que l'on écrit nous prennent parfois au dépourvu, et parfois, on se rend compte du message, du but d'une histoire, qu'au moment où on lui pose le point final.
Alors des raisons, il y en a des milliers. Il y en a même auxquelles on ne pense pas et qui pourtant sont là.

En ce qui concerne l'oral, je tiens à rebondir =)
Il y a quelques années de cela, je pensais exactement comme vous. Je ne supportais pas l'oral et je m'exprimais milles fois mieux à l'écrit (ce qui compte tenu de mon niveau oral ne signifiait pas forcément que j'écrivais bien). Et puis j'ai grandi.
Aussi bête que cela puisse paraître, j'ai appris à parler. J'ai appris à ne pas regretter les mots trop vite sortis (à défaut de tourner sept fois ma langue dans ma bouche). J'ai appris à incarner les mots que je prononce avant de les dire.
Je ne saurai pas trop comment expliquer ça mais, quand on écrit, on (enfin moi notamment) voit des images, les idées que l'on veut écrire, les mots s'organisent sur le papier parce qu'on en a pris conscience une miliseconde avant qu'ils ne prennent forme sur le papier.
Seulement, quand on parle, bien souvent, on dit juste les choses avant même d'avoir pris conscience de ce qu'on allait dire. Notre éducation, notre monde nous pousse à ça : il faut être réactif, aller vite, ... Or, en prenant conscience de ce que l'on veut dire, cela sort plus naturellement et plus juste (au niveau du sens).

L'oral, c'est comme l'écrit, ça s'apprends, et ce n'est pas parce qu'on sait écrire la forme (les lettres, les mots) que l'on saura écrire le fond (le sens). Ce n'est pas parce qu'on sait articuler que l'on saura communiquer.

L'écrit est figé, c'est un instantané, une photo. Là où l'oral est vivant, comme un souvenir. Les deux ont leur charme ;)

[Je ne voulais pas dévier du sujet mais je pense que ça mérite d'être dit]

Tes mots me laissent toute émerveillée. Tu as raison bien entendu. L'oral a aussi son charme...quand on sait l'utiliser.
Le problème c'est que je ne sais pas si j'ai envie d'apprendre à parler... L'écriture me paraît tellement plus belle. La parole me semble souvent hypocrite, alors qu'à l'écrit (l'hypocrisie peut y être) mais elle se remarque ! A l'oral on zappe parfois quelque chose, un fragment d'un mot qui altère le sens dans notre esprit. L'oral est incertain...(pour moi)
Mais c'est vrai qu'entendre parler des gens qui savent bien le faire est un vrai plaisir. Beaucoup de gens préfèrent parler qu'écrire. Surtout ceux de mon âge, je remarque.
Et je suis comme toi pour le fait de ressentir les images qui passent dans mes pensées, les mots que je veux écrire, tout ça... Parfois ça vient tout seul, sans que je ne pense rien, juste quand je ressens. Je sens mes émotions qui se bousculent pour former une grande vague qui m'emporte avec elle... Alors j'écris, les mots viennent tout seul et se placent sur le papier comme par magie.
L'écriture, c'est magique.
C'est sans doute pour cela aussi que j'écris.
Quand on y pense ta question et très compliquée, Solveig. Car il existe des infinités de raisons d'écrire pour chaque personne qui écrit dans l'univers... Donc y a-t-il réellement une réponse concrète ? Pas sûre. Car moi-même je sais à peine pourquoi j'écris. Je sais que j'en ai besoin. Je sais que ça fait partie de moi. Je sais que sinon je tourne pas rond, et je sais, je sais...mais rien n'est sûr. Seulement pour moi il existe pleins de raisons. Pleins auxquelles je n'ai pas pensé et d'autres que je ne devinerais jamais. Si cela est le cas pour tout le monde, alors imaginez le nombre de raisons qu'il y a d'écrire.

Voilà voilà...je me rends compte que mes posts partent vraiment dans tout les sens...désolée !  

À plus tard ! Ou à tout de suite.

Ouh la la ce que tu écris bien. Décidément ce sujet me passionne.
J'ai relu tous les posts, et en fait je suis d'accord avec tout ce qui a été dit.
C'est vrai que les mots jetés dans le vent sont beaux. J'aimerais bien apprivoiser l'oral, mais je sais que je n'en suis pas capable. Il n'y a qu'au théâtre que je parle bien, que j'arrive à dire, parce qu'à la base c'est un texte, avec des mots écris, et que j'ai moins de mal à ressentir à l'intérieur de moi les mots écris que les mots dit. Question de fabrication   !
En tout cas je continuerais à suivre ce sujet ( quoi ? Comment ça je suis le plus de sujet possible sans vraiment poster ? D'accord j'avoue, je lis et m'imprégner le plus possible des sujets...)

À plus tard ou à toute suite ! (Ça va devenir ma phrase de fin de chaque posts je sens...)

Ne dis pas que tu n'arriveras pas à maîtriser l'oral. Parce que c'est ce qu'on se dit tous et au final moi j'ai finit par aimer ça. Alors bien sûr, chez certain c'est naturel, ils ont l'oral dans le sang et ça s'entend. Et tant mieux pour eux. Pour nous eh bien cela mettra seulement un peu plus de temps…

Je pense aussi que l'oral est plus difficile parce que c'est l'expérience d'une pluralité. Tu peux jusqu'à un certain point écrire sans lecteur, écrire juste pour toi, et le jour où tu te sens prêt, tu divulgues tes écrits. L'oral tu es prêt ou non, peu importe, tu dois te confronter aux autres. C'est sans doute ce qui le rend impressionnant de prime abord. (Du coup je dérive du sujet initial…   )

Et bien je vais revenir sur le sujet initial alors :p

Pourquoi j'écris ?
Tout d'abord, j'écris beaucoup moins que vous (faute de temps, ça fait longtemps que je n'ai rien écrit. Un poème il y a 6 mois puis ça remonte déjà à un an ou un an et demi…). Je n'écris donc pas par nécessité, mais bien par plaisir. Parce que c'est vraiment cool de faire jouer les mots entre eux. J'ai l'impression d'être une marionnettiste, d'agiter les doigts, et de voir se contorsionner en dessous les mots et les phrases, s'enroulants et se liants, rebondissants, virevoltants. Pour moi c'est un véritable plaisir, un jeu. Pas une passion, pas de larmes, pas de beauté à en mourir.
Mes écrits sont plus une recherche de sonorités et de mots, un exercice de style, de langues et un moyen de passer du bon temps. Les histoires sont sympa, mais bizarrement, je ne trouve pas vraiment d'inspiration quand j'écris. Quand je rêve j'en ai bien plus. Mais l'imagination freine mon écriture car je ne saurais pas la transcrire. Elle est toujours tellement complexe…

J'approuve totalement ce qu'a dit Azi' sur l'oral. Il y a une vraie et belle force qui pulse dans les paroles, les murmures prononcés. La puissance de l'éphémère, à l'image de nos vies. Et puis, vous avez parler uniquement du côté de celui qui parle… Parallèlement à celui qui écrit j'imagine. Pourtant, celui qui écoute ou celui qui lit mérite autant de réflexion. Celui qui lit prend le temps de lire, trouve son temps dans les pages, savoure et apprend. S'immerge. Et, autant de fois qu'il le veut, quand il le veut, il peut recommencer et retrouver ce qu'il a vécu. La magie de l'écriture. Ce que l'oral interdit. Car on ne peut écouter qu'une fois. Celui qui écoute à peut-être plus de chance, de "mérite" que celui qui lit. Car il doit s'accrocher seul, il n'a qu'une chance d'entendre. Et donc il écoute. Et apprend. Intègre. Savoure.

L'auditeur et le lecteur ont beaucoup de choses en commun. Peut-être même les mêmes choses. Pourtant, l'un a accès à l'éternel et l'autre à l'éphémère. Frères de sang pourtant opposés, s'abreuvant de la langue.

L'écrivain et l'orateur sont tous deux maîtres des mots et manient chacun leur art avec un style qui leur est propre.

Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu'on a tous, à des degrés divers, quelque chose de l'écrivain, de l'orateur, du lecteur et de l'auditeur. Tous.
Et on apprend. Toujours.

A moi !   

Pourquoi j’écris ? Ma réponse ressemble un peu a celle de Misuto, car à peu près les mêmes raisons, je m'explique : Pour moi, l'écriture est un peu comme un arbre passeur, un échappatoire si vous voulez.

J'ai moi aussi été rejeté assez voilement et pour des raisons toujours inconnues aujourd'hui il y a deux ans (ce qui m'avait fait perdre tous mes amis et mon copain). C'est aussi à cette époque (à quelques semaines près) qu'un problème médical que j'avais depuis ma naissance s'est aggravé très très sérieusement, entraînant des conséquences lourdes sur ma vie.

Le soutient que j'aurai pu a ce moment trouver en eux m'a été donné par Pierre Bottero, car c'est à ce moment que j'ai décidé (enfin une bonne chose) de lire ce livre que m'a sœur m'avait conseillé de lire il y a des années et que j'avais à l'époque laisser dans le fond de ma chambre (oui, à l'époque je n'aimais pas lire   ). La Quête d'Ewilan, Tome 1  .

(Puis j'ai rencontré les bonnes personnes).

Les livres de Pierre Bottero, et en particulier le Pacte des Marchombres, m'ont permis de prendre du recul par rapport à tout cela et m'ont donné une envie, mieux, un besoin : écrire. J'écris principalement de la poésie marchombre, et depuis quelques mois un mélange entre un roman et une fanfic' (reprend Gwendalavir et les personnages, mais en personnages secondaires, ce ne sont pas eux qui font l'histoire), qui raconte ma vie si ma prof de Français de 3ème (l'année dernière donc) était une marchombre. Et tout ça, je l'écris pour moi, comme pour me défouler sur cette partie de vie que je trouve assez injuste et en ressortir plus forte.

Au début de ce post, j'avais dit que l'écriture était un échappatoire. Je voudrais corriger : Lorsque j'écris, je ne suis pas dans le même état lorsque je revient à la réalité, je me sens mieux, alors qu'un échappatoire, finalement, serait seulement un moment de répit, alors qu'en faite elle me soigne. Donc l'écriture est plus un pansement.

Unay a écrit:

Solveig, je pense qu'un écrivain écrit parce qu'il aime écrire avant tout (incroyable...), qu'il écrit pour lui-même, pour ensuite partager le plaisir qu'il a eu à écrire avec ses lecteurs.

   Merci Unay, tu as parfaitement compris ce que je voulais dire et par la même occasion éclairé ma journée (non, je n'exagère qu'à peine)
Et bien sure, je parlais de l'écriture, mais chacun choisi sa manière de s'exprimer, que cela soit l'oral, la peinture, des films...

Tout à fait d'accord ! Chacun s'exprime comme il le peut ou comme il le veut...
C'est ça qui fait la richesse de l'être humain !
En tout cas il y a de très belles réponses sur ce sujet. Je suis :D
A tout à l'heure ou à tout de suite !!   

Pourquoi écrit on ?

Je viens ajouter mon grain de sel dans ce sujet qui me tient à coeur.

C'est une question que je me suis souvent posée. C'est vrai, pourquoi ? J'ai trouvé ma réponse, et je vous la propose :

J'écris pour apporter quelque chose. Pour que peut-être quelqu'un me lise et puisse en ressortir grandi, que quelqu'un puisse apprendre de mes textes, comme j'ai appris de ceux de tous ces auteurs qu'on adore. J'écris en quelque sorte pour apporter ma pierre à ce palais que l'on construit tous ensemble (oui, l'image est pourrie, mais vous avez compris l'essentiel ?)

J'écris aussi pour me comprendre, comprendre les hommes, les recréer à ma manière dans un monde qui n'appartient qu'à moi. J'écris pour le rêve et pour l'espoir. Pour tout ça à la fois.

J'écris enfin pour le bonheur d'écrire, parce que la vie sans écrire ce n'est plus vraiment la vie.

Voilà, c'est à peu près tout je crois :)

Eli' a écrit:

J'écris pour apporter quelque chose. Pour que peut-être quelqu'un me lise et puisse en ressortir grandi, que quelqu'un puisse apprendre de mes textes, comme j'ai appris de ceux de tous ces auteurs qu'on adore.

Je tiens à réagir sur cette petite phrase, parce qu'elle se rapproche de quelque chose qui me tiens à coeur et que c'est un point que j'ai oublier d'aborder dans mon post.
J'écris en espérant désespéramment (oxymore!) que les gens vont ouvrir les yeux sur la beauté du monde. Ma mère me dit souvent que si je le pouvais, je transformerais les gens, et au fond elle a raison. Elle me dit aussi que je n'y arriverais jamais et que les gens sont comme ils sont, mais ça c'est une autre histoire.
Toujours est-il que j'ai parfois l'impression d'être en décalage avec les personnes, aussi bien adultes que de mon âge. Je trouve parfois qu'ils ne sont pas assez centré sur la vie, qu'ils accordent trop d'importance aux bien matériaux qu'aux liens humains, et j'essaie de dénoncer ça, en espérant moi aussi les faire grandir et les rendre peut être plus... heureux d'être en vie? Plus ouverts aux autres et au monde en tout cas...

Misuto, merci ! Tu traduis en mots ce que j'ai tant de mal à exprimer ! Ouvrir les yeux des gens, c'est tout à fait ça, pour moi c'est le principal but de l'écriture : le partage de sa vision du Monde, sa vision de la Vie. Pour que les gens apprennent à Vivre, vraiment. Je crois que je pars trop loin, et hors sujet en plus. Mais à mes yeux c'est vraiment ce qui fait l'écriture et c'est ce que la rend si belle. Corrige-moi si je me trompe ^^
Quant au décalage dont tu parles, je le ressens aussi je crois. Cette sensation d'être en marge, et de ne pas comprendre vraiment les autres.

Alors la je veux juste vous dire : Câlin !
Car c'est exactement ça. Je ne comprends pas les autres. Ils ne me comprennent pas. Quand ils me voient écrire des pages et des pages en cours de maths, ça les fait rire, eux qui répugne à écrire la moindre ligne. J'essaie de leur montrer combien le monde est beau. Quand je dis que j'aime lire, écrire, que j'écoute Francis Cabrel... C'est comme si (pour reprendre Ewilan) j'essayais d'allumer une lueur d'intelligence dans les yeux du dernier des abrutis (A peu près). J'écris et j'aimerais bien parfois leur faire lire un de mes poèmes, une de mes petites histoires...mais je sais que si j'osais leur montrer une ligne ils partiraient dans de grands fous rires. Alors vient l'impression d'être seule face au monde, et alors que j'aimerais qu'ils me parlent, me sourient, c'est comme si je les évitais et me battait (pour quoi ?) contre eux.
Mais enfin, on s'égare du sujet. Alors pour en revenir à cette question des plus fondamentales, je pense que l'Homme écrit pour écrire, pour se rassurer, pour aimer,pour apprendre, pour découvrir, pour haïr, pour être libre. Et comme je l'ai déjà dit, il existe autant de raisons d'écrire qu'il y a d'étoiles dans l'univers.
Voilà, je crois...
A tout à l'heure ou à tout de suite !

On pourrait faire un club des Jeunes Ecrivaines Incomprises ! x) (ça se dit, ecrivaine ? ^^)

Revenons à nos moutons. Je crois qu'on a tous notre part de vérité, notre réponse à nous, et toutes sont justes. Que l'Homme écrit parce qu'il est Homme justement, et pour célébrer toutes les choses qui lui tiennent à coeur, quels qu'ils soient.

Je ne peux qu'approuver cette idée de club !
Écrivaine, ça se dit, du moins dans le dico y marqué "Ecrivain(e)", mais beaucoup de personnes disent que ça ne s’emploie pas. Au pire tu utilises auteur(e), et là tu es libre de mettre un "e" à la fin. :p

Merci pour la précision, c'est pas bête du tout :) Cela dit, club des Jeunes Auteures Incomprises, je trouve ça beaucoup moins classe xD