Les Questions que l'on se pose

Bonjour à tous,

Il ne me semble pas que ce sujet existe. Le cas contraire, je suis désolé.


Vous l'aurez constaté, un des principes de ce forum, et des membres, est de progresser en conversant. En effet, beaucoup de messages nous invitent à nous ériger un opinion sur divers sujets. On échange, argumente et peaufine nos messages, approuve ou réfute ceux des autres afin d'apprendre et d'évoluer.

Mais peut-on toujours s'interroger ?


Par exemple, Isaure déclare, dans son étrange présentation, qu'il aime méditer sur son point de vue et défendre celui adverse. De ce fait, il se questionne constamment, et sur tout. Il revoit son opinion sur le moindre sujet, même sur ceux qu'il a déjà étudiés.

Mais faut-il s'interroger sur tout ? Ressasser ses questions ?


Je vous le concède, on progresse tous les jours. Un opinion ne peut être parfait et on doit constamment revoir les nôtres et les étoffer grâce à notre vécu. On découvre, rencontre et converse. Il le faut et je suis d'accord.

Mais peut-on se bâtir sur des questions, au risque de ne vivre que dans le doute ?


Pour prendre un exemple, il suffit d'observer le forum. Les sujets de réflexion plus particulièrement. De moins en moins de personnes postent et exposent leur avis (Ce n'est aucunement un reproche). Moi-même, qui étais un acharné de cette partie, je ne rédige presque plus. Est-ce un manque de temps ? En partie. D'envie ? Plutôt.


Merci. A vous.

[Je ne crois pas avoir déjà vu un sujet similaire...]

Vayel a écrit:

Mais peut-on toujours s'interroger ?

Dans le sens "en est-on capable ?", je pense que oui. Chaque réponse en amène une autre... à certains moments, on tourne en rond, mais d'autres questions reviennent vite. Sans compter celles auxquelles on ne trouve aucune réponse satisfaisante.
Dans le sens "est-ce une bonne chose ?"... je ne sais pas. Une Amie m'a appris qu'on se posait trop de questions quand on n'écoutait plus les réponses. Mais est-ce qu'il y a une autre limite ? Et quand est-ce qu'on ne les écoute plus ?

Vayel a écrit:

Mais faut-il s'interroger sur tout ? Ressasser ses questions ?

Je ne pense pas qu'il le faille. Je pense qu'il est bon d'être curieux de tout, mais justement, sans trop ressasser. Oui, je pense que tant que ce n'est pas une obsession, ce n'est mauvais pour personne.
Et pour ce que tu dis d'Isaure, j'approuve le fait de chercher des arguments aux deux "camps". C'est difficile mais ça aide à comprendre le point de vue adverse et à ne pas s'enfermer dans une certitude que notre idée est la meilleure.

Vayel a écrit:

Mais peut-on se bâtir sur des questions, au risque de ne vivre que dans le doute ?

Même réponse qu'à la première question... Est-il mauvais de vivre dans le doute ? Peut-être que c'est comme la brume. Vivre entouré de brume. Il faut y avoir des repères...

(Pardon pour l'aspect "brouillon". Je réfléchis en même temps que j'écris.)

Waou, je crois que je vais passer un moment sur celle là, parce qu'elle me semble très importante, et pour essayer de vous redonner un peu la flamme de partager, aussi.

Bon alors je me lance. (je fais mes citations en italique c'est plus joli )

Vayel, tu dis : Mais peut-on toujours s'interroger ?

En reprenant la réponse de Miaou, parce que je suis entièrement d'accord avec, cependant :

Nous sommes tous trois dans l'adolescence. C'est le temps des changements, des grands questionnements, des doutes, des révélations. C'est un âge très chaotique, très difficile. Donc il est sûr que nous doutons, que nous nous questionnons sans arrêts. Mais est ce qu'on peut dire pour autant que c'est une bonne ou une mauvaise chose ? C'est à chacun de trouver ce qui lui convient avant tout non ? Si Isaure aime contester, douter, faire douter et voyager dans sa vie sur une éternelle remise en question, c'est son choix. Et c'est là que le bats blesse. C'est son choix. Nous ne sommes pas Isaure non ? Sa voie n'est pas la seule qui existe. Elle n'est pas meilleure ou pire qu'un autre, c'est simplement la sienne. Je ne pense pas qu'on puisse appliquer la notion de bien ou mal à une voie, à une façon d'être. C'est trop relatif comme notion. Ce qui fait la richesse d'un être humain, c'est son authenticité, sa façon de penser sans se référer à un système conçu par un autre, aussi juste fusse t'il.
Donc pour répondre à la question : On peut le faire, mais on ne devrait le faire que si on est en accord avec cette façon de faire. On peut le faire si c'est notre nature. Si cela nous construit, élabore ce que nous sommes. Interroge toi, si cela permet de trouver qui tu es, si ça te permet d'être bien avec toi. Ne le fais pas si ce n'est pas ton chemin. Les doutes peuvent nous faire avancer, mais on oublie trop souvent qu'être confirmé dans nos certitudes le fait aussi. En laissant une place pour la remise en question,bien sûr, mais pas une place pour la mise en doute perpétuelle. Tu peux, tu dois même, être certains de tes idées. Simplement, il faut juste que tu admette que tu peux te tromper. Pas que tu es dans le faux en permanence. Et si tu es certain et que tu te trompe, alors fait comme Ellana : Ne le vois pas comme un échec, mais comme une courbe, une chance de rebondir. Reste humble quoi.. Souplesse d'esprit envers soi même, c'est à dire accepter que nous faisons des erreurs mais aussi des bonnes choses, et que nous pouvons nous servir de ces erreurs pour grandir et non nous détruire, est pour beaucoup un Maître-mot de : Bonheur.
Ressasse tes questions si tu veux, mais dis toi une chose : Est ce nécessaire ? Les questions auxquelles tu ne peux répondre, laisse les de côtés, et reprend les quand tu crois avoir une réponse. S'aveugler avec quelque chose auquel on ne peux pas répondre n'est pas un témoignage de souplesse d'esprit. Il y aura beaucoup de choses dans ta vie, qui dépasseront ta faculté de compréhension; Inutile de se dire le contraire. Mais et alors ? Doit on tout comprendre pour être heureux ? Si c'est la connaissance infinie que tu cherche, alors m'est d'avis que tu perd ton temps. Je ne sais pas pourquoi j'aime le thé, et je m'en fiche ! J'aime le thé, c'est tout ce qui est important pour moi. Je ne sais pas pourquoi je vie, mais je m'en fiche. Je vie, je suis heureux de vivre, c'est ça l'important. Me poser éternellement des questions sans réponses, me remettre en cause sans arrêt m'a trop souvent leurré et rendu malheureux, pour que je sache maintenant que ce n'est pas ma voie. Je Vie et vois le monde avec mes yeux humains, donc imparfait, et pourtant, avec des milliards de questions sans réponses... Je suis heureux. Profondément. Parce que boire un thé m'apporte plus de plaisir que de me poser la question "pourquoi est ce que je le bois".
Je me remet en question, je sais parfaitement que je n'ai pas une manière de penser et que je ne suis pas supérieur aux autres, loin de là. Je sais que je peux me tromper, je sais que je peux avoir tord. Mais ça ne m'empêche pas de vivre. Parce que je prend des courbes. Parce que mes échecs me font grandir autant que mes réussites. Ils ne me détruisent pas. Parce que même si je me trompe je suis en accord avec moi même. Parce que vivre et prioritaire pour moi au fait d'être toujours dans le juste.

Oups désolé pour ma réponse un peu hors sujet et assez longue
mais franchement quel bien fou ça fait de parler en accord avec ses idées.

Voilà je crois qu'elle répond à à peu près tout...
Ha non, alors tu ajoute aussi :

Pour prendre un exemple, il suffit d'observer le forum. Les sujets de réflexion plus particulièrement. De moins en moins de personnes postent et exposent leur avis (Ce n'est aucunement un reproche). Moi-même, qui étais un acharné de cette partie, je ne rédige presque plus. Est-ce un manque de temps ? En partie. D'envie ? Plutôt.

Oui, tu n'as pas vu que j'ai essayer d'inonder dès que je le pouvais le forum de sujets ou au moins de réponses au sujets de réflexions ? Je n'aime pas tellement poster un sujet, mais répondre ça oui ! alors pour redonner un peu de vie à ce forum endormi, poste mon ami ! Les mercredis, samedis et dimanches je les emplois à çà ! Outre l'entrainement marchombre et les devoirs.
Je ne pense pas me tromper en disant qu'on peut avoir de très très intéressantes discussions ! Je fais mon possible, et plus vous serez nombreux a y reprendre goût mieux cela sera.
Je m'y emploi, alors viens redonner avec moi un peu de vie à ces endormis et désœuvrés. On attend que vot' bon vouloir m' sieurs dames !
Voilà, j'espère que mes réponses t'inciterons à remettre à flots ce forum, ce rêve si précieux, même s'il semble moins attrayant, il ne tient qu'à nous qu'il le redeviennent.

Sincèrement et absolument et enthousiasmement tiens, Drømmeren.

PS : tiens, dès que tu poses un sujet ou que tu en vois un intéressant, envoie moi un MP, et tu sera sûr d'avoir de la discussion. Bonne, à toi de juger, mais en avoir alors ça sûr.

Yeah ! Merci, Drømmeren. Pour tes efforts pour relancer les sujets de réflexion, et pour ta réponse . Et je ne crois pas que tu sois hors-sujet. C'est juste un assez long message, mais il y a pire, et personnellement, j'aime ça^^.

D'abord, je suis d'accord avec la remarque sur l'adolescence^^ et le fait qu'on ne puisse pas dire si c'est bien ou mal.

Drømmeren a écrit:

Les doutes peuvent nous faire avancer, mais on oublie trop souvent qu'être confirmé dans nos certitudes le fait aussi.

Et l'explication qui suit. En ce qui me concerne, j'ai effectivement tendance à l'oublier... mais je suis d'accord. Il faut un Équilibre, encore et toujours.

Petite question à la façon d'Isaure... est-ce que ça peut être marrant de se demander pourquoi on aime le thé ?

La Curiosité ne passe-t-elle donc que par l'Envie, Drømmeren ?
Le cas échéant, faut-il parfois se contraindre (Envie & Contrainte) ?

Puisque, en bref, tu déclares qu'il faut Vivre et non s'interroger sur des sujets saugrenus. Tu affirmes également que le fait d'être heureux suffit.

On dirait Rousseau.

Hahaha merci Miaou.

Pour Vayel :

Pour moi la curiosité passe toujours par l'envie. Mais je suis toujours curieux. J'ai toujours envie savoir plus, d'en connaitre plus sur ce que je ne sais pas. Mais il y a aussi des choses pour lesquelles je suis curieux, mais sans avoir envie de connaitre la réponse.Et des choses pour lesquelles je ne suis pas curieux. Le fait d'être curieux et parfois dissocié pour moi de l'action d'en apprendre plus .... Holala c'est compliqué.... Disons que je suis curieux mais je ne cherche pas à forcément satisfaire cette curiosité. Je fait d'abord comme mon envie me le recommande.
Je suis curieux de savoir pourquoi je bois du thé mais le plaisir de boire du thé passe avant la réponse à la question, et ne sera jamais changé par la réponse. Si tu veux je vie en premier plan, et je suis curieux après. Mais ma curiosité n'a aucune incidence sur ma vie.
J'espère que tu vois ce que je veux dire je n'arrive pas à mieux l'expliquer. J'accepte le fait que ma curiosité ne puisse être toujours satisfaite, et je n'insiste pas. Et ça me rend heureux parce qu'un monde ou l'on sait où est un monde sans saveurs. Je ne me pose pas de questions qui peuvent ternir le bonheur que j'ai a vivre. Et si j'en ai, je ne leur donne pas suite. Je ne suis pas curieux de me rendre malheureux on va dire. C'est très ... Complexe...

Tu dis aussi : Puisque, en bref, tu déclares qu'il faut Vivre et non s'interroger sur des sujets saugrenus. Tu affirmes également que le fait d'être heureux suffit.


Heuu... Pour moi. Il ne faut rien et ma réponse est peut-être mal formulée, je disais pour moi cette remarque je faisait. Et je disais que je ne pense pas que l'on soit heureux en s'interrogeant sans cesse sur des sujets auxquels ont ne peux pas répondre. Pas des sujets saugrenus. Par exemple, ma grande question du moment c'est : si les chats avaient les yeux devants les pattes, cela faciliterait il leur conversation avec les limaces ?
Alors si ce n'est pas saugrenus ça.
Je conseillais également de vivre avant de ce poser des questions, mais l'un n'exclue pas l'autre. Pas de vivre sans se poser de questions. Donc Vis autant que tu veux en t'interrogeant sur des sujets que tu comprend. Voilà ce que j'ai voulu dire... Je crois...
Mais ma réponse est très confuse aussi pas étonnant que l'on ne voie pas ce que je veux dire.

Miaou : Petite question à la façon d'Isaure... est-ce que ça peut être marrant de se demander pourquoi on aime le thé ?

Oui si tu tiens compte du facteur antigravitationnel multiplié par le pourcentage de chances qu'a un vecteur de la vache folle de t'atteindre soustrait à la quantité d'eau en cL de la mer méditerranée divisée par la circonférence de la Lune.
Après on en reparlera

Citation :

-D'où vient l'eau ? interrogea Camille. Pourquoi ne cesse-t-elle de couler ? Quelle force la conduit en haut ?
-Tu es mieux placée que moi pour répondre, remarqua Edwin. Les mystères de la beauté d'Al-Jeit trouvent leurs explication dans l'art des dessinateurs qui l'ont imaginée. Pour moi, elle est merveilleuse, cela me suffit.

Parfois, admettre que l'on ne sait pas permet de mieux se contenter de la simple beauté des choses. S'interroger toujours et toujours peut nous aveugler.
Néanmoins la curiosité est une qualité, et se remettre en question est tout aussi important.
Mais ça, Drommeren l'a expliqué mieux que moi

Merci Alev, mais... mieux que toi ? Hum, tu as su en quelques mots et une citation expliquer le rapport questionnement/simplicité, alors que moi c'était en un baratin confus et (un peu) long.

à toi plutôt. Merci de tes mots, qui (me) prouvent une fois de plus la beauté et l'efficacité de la simplicité.
Même si ton compliment me touche

En réfléchissant il m'ait venu un autre exemple (encore ! ). L'homme, depuis qu'il a pu réfléchir un tant soit peu, a tout de suite eu besoin de réponses aux choses inexplicables. Et les choses qui sont inexplicables font peur. L'orage par exemple. La mort, aussi.
Alors ils ont inventé la religion (attention ceci n'est pas une critique).
Du coup, un orage, c'est juste Zeus qui est en colère. La mort, c'est qu'un passage qui ouvre le paradis.
Et Gallilée qui arrive plusieurs siècles après et qui dit que non la Terre n'est pas le centre de l'Univers et qu'elle tourne ! Les gens se sont sentis déboussolés : la réponse à une question qu'ils ne se posaient même plus était fausse !

Je pense aussi que l'on a besoin d'avoir des certitudes, des bases pour se construire. Tout en sachant accepter plus tard qu'elles sont fausses et les remplacer. Les théories marchent comme ça : on propose quelque chose, on voit que ça marche à peu près, on l'accepte jusqu'à ce qu'un autre vienne et démontre que y a un problème et que sa théorie est mieux.



De rien Drommeren, et merci
Et puis vive le flood d'abord

Je suis assez d'accord avec tout ce qui à été dit précédemment...

D'un point de vue strictement personnel, je pense que rechercher sans cesse de nouvelles questions n'est pas bon en soi. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se poser de questions, mais qu'il faut arrêter de toujours vouloir trouver une question. J'm'explique. Je suis tombée sur ce sujet en me disant "chouette une nouvelle question !" mais je ne veux pas passer mon temps à chercher ces questions. Lorsqu'une question se pose, je cherche une réponse jusqu'à en être satisfaite, mais lorsque je n'ai pas de question en tête, j'aime me laisser emporter par la vie sans me demander ce qu'elle me réserve...
On peut être curieux, s'étonner de tout et vouloir comprendre beaucoup de choses mais je pense que la connaissance n'est pas une source pure de bonheur, ce qui est source de bonheur c'est parvenir à la création de notre réponse propre et entière.
Par exemple, je m'émeut facilement quand un enfant me demande "et ça, comment ça marche, pourquoi c'est comme ça". Je m'emploie à lui expliquer ce que je pense, que ça marche ainsi parce que les petits crans des rouages s’emboîtent et que la deuxième roue tourne parce que la première tourne. Mais je suis encore plus émue de voir l'enfant me répondre "ah, moi je pensais que ça marchait comme ça, et que la première tourne parce que la deuxième tourne." L'enfant, autant que moi même remettons nos réponses en question pour finalement choisir, créer, trouver notre réponse à nous, et l'enfant paraît beaucoup plus satisfait de lui s'il comprends la réponse lui même plutôt que de l'apprendre bêtement.
Alors un enfant n'a pas forcément les mêmes réflexions que nous, ni le recul pour penser certaines choses, mais le principe est le même pour nous et ce que nous faisons sur ce forum c'est exactement ça : nous cherchons des réponses pour comprendre puis réapréhender le phénomène par nous même.

Pour moi donc, ce qui apporte du bonheur, ce n'est ni la question, ni la réponse mais le cheminement qu'il y a entre.
Par exemple je peux me demander pourquoi j'aime le chocolat chaud (j'aime pas le thé xD) puis finalement me dire que la réponse n'est pas primordiale et que je préfère me contenter de savourer la boisson. Ce n'est pas ça qui va me satisfaire mais plutôt le fil de pensée qui m'a conduit de l'un à l'autre.

La voie n'a ni début ni fin, l'important c'est de l'arpenter.
Je pense que c'est strictement la même chose pour les questions réponses : ce n'est pas la question qui importe, ni la réponse mais le chemin qui à été parcouru entre. La question et la réponse ne sont que des prétextes pour parcourir ce chemin. Pour être plus métaphorique, si je me demande ce qu'il y a derrière le mur, je vais en faire le tour pour finalement savoir que derrière ce mur, il y a un oranger. Mais lorsque j'aurai trouvé l'oranger, cela ne m'apportera pas grand chose, par contre le chemin que j'ai fait pour contourner le mur, pour aller moi même chercher ma réponse, le moyen que j'ai utilisé (on peut faire le tour mais aussi passer par dessus !) et ce que m'aura appris le chemin sera plus important que le reste. J'avais besoin d'un pretexte pour dépasser ce mur, je l'ai eu, je l'ai dépassé.

Maintenant, je m'interroge sur la réponse du Savant et celle du Poète, parce que cette formulation me touche plus qu'une simple réponse : est ce une réponse ou une partie du chemin qui précède la réponse ?