Dictature ?

Une question qu'il vaut mieux poser en temps de paix...
Que feriez-vous si nous nous retrouvions soudainement en dictature ?

Vous agisseriez pour changer ça ? Faire ce qu'on croit être juste, un peu comme Jilano avec le Conseil.

Vous partiriez et vous vous détacherez de la société pour vivre votre vie dans le même pays ou alors recommencer votre vie dans un autre pays ?

Reste la solution de la majorité : je fais comme si de rien n'était et la solution des pourris : je soutiens la dictature. Enfin bon...

Question étrange mais où entre en jeu la liberté du marchombre, non ?

je ferais déjà tout pour éviter que cela n'arrive.

Je ne le supporterais pas, je ferais tout pour revenir à une vie de liberté.

Et je ne parle pas que pour moi. Il m'importe peu de vivre Libre dans une société corrompue.
Il serait bien sûr possible de rester "libre" en tournant le dos à la société, mais je crois que ce serait contraire à la notion de Liberté que j'ai, et que je pense -j'espère- les marchombres partagent.
Jilano pourrait partir loin du conseil et vivre sa vie libre à un endroit où la dictature ne l'atteindrait pas.
Mais dès lors il aurait perdu sa Liberté.

**La Liberté n'est pas de faire ce que l'on veut, mais ce que l'on doit**

Il y a Libre... et libre.
Je crois que la démocratie est un peu... Des racines pour l'Homme.
Que grâce à elles il lui pousse des ailes.

Quand ses racines sont empoisonnées, il peut bien sûr les couper et ne garder que ses ailes pour prendre... son envol ?

Peut-être, mais moi je parle d'Envol.
S'il veut vraiment apprendre à voler, alors il se doit de soigner ses racines.

Prendre son Envol grâce à des ailes, tout en restant lié au sol par des racines ?
Un peu paradoxal, je sais...
Mais c'est ça, la véritable beauté marchombre.
Savoir s'épanouir en faisant le bien autour de soi.


Je pense qu'il y a trois niveaux de liberté.
Pour moi, ils sont classés par palier, et un palier ne peut être atteint si le précédent n'a pas été gravi. Un peu comme un escalier...

Il y a d'abord la liberté "sociale".
C'est celle-là qui rentre en jeu ici, justement.

Ensuite, la liberté "mentale" ou "morale", c'est celle qu'instinctivement j'appellerais Liberté.

Puis vient la liberté "physique".

Donc si l'on en croit ma représentation, si l'Homme perd cette liberté sociale, il perd sa liberté toute entière.
Il ne la retrouve qu'en se battant (qu'importe le résultat, il lui suffit de se battre pour la retrouver).

Donc pour répondre à ta première question, je me battrais.



Voici mon humble avis,
je repasserai plus tard pour lire les réponses et compléter la mienne.
Là je suis un peu K.O (ras-le-bol d'être malade --" ^^)

Mes amitiés,
Aniel.

Un peu K.O. ? En tout cas pas ton esprit !
Tu viens de nous donner une merveilleuse définition de la liberté, je crois et ce n'est pas pour te flatter, meilleure que celles que nous cherchions consciemment dans les topics sur la liberté...

Je suis d'accord avec toi et je chercherai à développer plus plus tard mais pour le moment, je sais que je ne serai pas encore capable d'agir comme toi. Pourquoi ? Je le voudrais mais j'en serai juste incapable... pour le moment. J'aurais peur. J'ai honte de l'écrire mais c'est la vérité.

J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir sur la Voie !

Je pense que le seul moyen de le savoir c'est de le vivre parce que parler, c'est bien beau mais si les muscles ne suivent pas ... sur la peur de la mort qui arrive en face ..... crois moi les pensées et les paroles pures ne sont que parfois du vent .... vraiment désolé de mettre ta parole en question mais hélas, le seul moyen de savoir c'est de le vivre pour de vrai avec du vrai sang, une famille qui peut mourir par ta faute .... avec des vrais actes !

Tu as raison, chacun peut se révéler être un salopard en tant de guerre.
Mais je ne peux me résoudre à croire que j'en ferais partie.
Pas après ce que certaines personnes que j'aime ont vécu.

non,je ne parlais pas vraiment des collaborateurs, car en général ces "salopards" ont pleine conscience de leurs actes et ne réfléchissent qu'avec un monstre d'égoïsme !

Je parlais plutôt des non-actifs,qui souhaitent que ça change sans se battre.

Pour moi, ils étaient inclus dedans...
Désolée, je m'emballe peut-être, mais là c'est le coeur qui parle...
je sais bien que certains n'ont pas pu faire quoi que ce soit, et ne peuvent encore rien faire.
Mais je sais que je ferais quelque chose.
Sinon je perdrais mon Humanité.
Je ne serais même plus l'ombre de moi-même.
Je ne vaudrais plus rien.

héhé effectivement ton coeur s'emballe ... *1000

Oui, je m'emballe...
Mais avec raison, je pense.
Personne n'a le droit de tuer ou de laisser mourir un autre Homme.

selon ton coeur dans un moment de lucidité Aniel ....

Ah, là, je ne me prononce pas. Je suis du même avis que Letitan : je crois que tant que l'on n'a pas été mis à l'épreuve, on ne peut prévoir nos réactions.

Par exemple, à une époque, j'étais persuadée qu'en tant de guerre, j'aurais été résistante. Mais, en vérité, aurais-je vraiment agi ainsi ? Si j'avais vu mes amis résistants se faire bastonner, torturer, fusiller, déporter un à un, aurais-je continué ? Honnêtement, je n'en ai strictement aucune idée. Et je n'en aurais pas tant que je n'aurais pas vécu semblable situation.

Aurais-tu continué ?
J'ose l'espérer. Surtout si tu avais vu justement tes amis se faire tuer.


Peut-être puis-je sembler prétentieuse en disant ça, mais je pense que moi oui.

Enfin du moins pour ce qui est ce la Shoah (de toute façon je crois que je n'aurais pas vraiment eu le choix)...

Et même si quelque chose arrivait maintenant, je pense que j'ai entendu et vu - et malheureusement parfois vécu- trop de choses pour pouvoir me contenter de rester les bras croisés.

Je comprends. Et tout comme toi, j'ose espérer que j'aurais continué. Mon grand père était résistant pendant la Seconde Guerre Mondiale, il n'avait qu'un an de plus que moi à l'époque ( c'est à dire 17 ans), alors si lui l'a fait, pourquoi pas moi ? Je pense aussi que si semblable situation se répétait aujourd'hui, les femmes se " rebelleraient " plus, grâce à la libération des moeurs. Et je ne parle pas de courage physique, mais plutôt moral.

Si il te reste quelque chose de précieux, alors tu serais paralysé par contre si l'on a plus rien, là on peut devenir dangeureux pour le régime !
Les terroristes d' Al Quaida sont recrutés parmi les plus extremistes das musulmans mais sourtout ceux qui n'ont rien à perdre !

Pas le temps de tout lire, mais je vais simplement vous faire un résumé de mon cours de philo de la dernière fois.

Aristote parlait des régimes politiques.

Il disait, il existe trois catégories de gens.
Ceux dominés par le ventre : pulsions du corps --> vendeurs, artisans etc.
Ceux dominés par le coeur --> soldats, militaires
Ceux dominés par la tête --> politique, sages, philosophes

Il disait que le meilleur système serait un système qu'il appelle aristocratique. Ce n'est pas l'aristicratie que nous connaissons aujourd'hui, mais cela signifie que ce sont les gens dominés par la tête qui dirigeraient le pays.

Mais il ne se fait pas d'illusion, il sait que tout évolue. Du système aristocratique, on passera à un système où le pouvoir est pris par les gens dominés par le coeur (et non plus par la tête). Système dominé par des soldats, des chevaliers.
Moins bien dans son esprit.

Puis nouvelle évolution. Ce seront les grandes familles riches et puissantes qui prendront le pouvoir et règneront. --> Monarchie.
Ils se marieront entre eux pour garder l'argent dans la famille etc.
Encore moins bien.

Les gens du peuple en auront marre, tout va être brisé ce sera la révolution. Les gens n'auront plus qu'un mot à la bouche : Démocratie.
les gens du peuple, la majorité des gens (imaginez une pyramide dont la pointe est formé par les gens dominés par la tête, centre : coeur, base : ventre)
La pyramide est renversée, les gens du peuples dominent, et les esprits forts sont rabaissés.
La démocratie pour Aristote, c'est le pire système qui soit.
et d'après lui, lorsqu'il y aura un réel bordel, qu'il faudra réparer les erreurs, alors les gens placeront leur confiance dans un seul hommes, et de la démocratie nous passeront à la dictature et à la tyrannie.


Cela ne vous rappelle rien ?

Voilà, à vos claviers ^^
je lirais vos messages précédant le mien demain...

Ce que je jugerais le mieux à faire c'est agir pour changer ça telle la Résistance. Mais je me connais très bien, la chose que je ferais serait de fuir la socièté. Je m'en irais là où je serais tranquille, là où je ne croiserais pas la socièté. Un peu comme une hermite.^^

Eleyra j'ai lu plusieurs fois ta réponse, il me semble avoir compris que le pouvoir changeait et n'était jamais stable. Mais je n'arrive pas à aller plus loin, une chose me bloque : Aristote pensait que tous les Hommes n'étaient pas égos "Certaines espèces sont nées pour dominer les autres", et que donc chaque Homme n'était pas forcément libre. Qu'ils y avaient ceux qui étaient nés pour être esclaves. Alors quand il dit qu'il y a les hommes dominés par le ventre, les hommes dominés par le coeur et les hommes dominés par la tête, ça me gène. C'est pour moi une nouvelle façon de dire que les Hommes ne sont pas tous égos. Et du coup, je ne parviens pas à lire la suite, parce que quelque chose fondé sur du faux ne peut être que du faux.
Enfin, je ne m'exprime pas très bien et peut-être que je me trompe...

Je ne sais pas trop quoi dire si ce n'est que jamais on trouvera un système parfait ! c'est impossible ! L'homme est trop égoiste ! en tout cas moi je n'y crois pas ! il y a seulement certains régimes moins pire, c'est tout !

Bon et bien je continues sur mon cours de philo...
Il n'existe pas de régime politique parfait.
De même, la société évolue, et donc le régime politique doit évoluer aussi.
Un bon régime politique est un régime qui s'adapte à la société à laquelle il appartient.
Mais il ne sera jamais parfait.

La dictature...

S'il y avait une dictature de nos jours ?

Eh bien, je pense plutôt comme Aniel. Je ferai ce qui est en mon pouvoir pour faire changer les choses. Bien sûr, vous pourrez me dire "Oui, mais ce qui est en ton pouvoir ne changera pas grand chose". Mais je tiens de ma mère quelque chose que j'appelerais une vérité : En effet, si chacun, de son côté, se dit que ce qu'il fera ne sevira à rien car cela ne pèsera pas bien lourd dans la balance, et bien c'est ce qui se passea véritablement : ce qu'il fera ne servira strictement à rien ! Par contre, si chacun fait un geste contre quelque chose, alors le tout sera plus fort que la somme de chaque geste individuel. *Ensemble, c'est tout.* Voilà une partie de ma philosophie.
Alors je pense que je ferais ces petits gestes qui, accumulés, serviront une cause juste. Et surtout, je ferais de la propagande pour mes idées. Je secouerais les gens.
.
Enfin... c'est ce que je pense pour l'instant. Et je le pense sincèrement, mais je suis d'accord avec vous sur le point que je réagirais peut-être totalement différemment de ce que j'avais prévu...

Bref, tout cela un peu embrouillé.. j'attends vos réactions !

Quant à Aristote, Eleyra... En fait, je n'aime pas du tout l'idée de séparer les gens en groupes de ceux dominés par leur ventre, leur coeur ou leur tête... Je trouve ça trop catégorique, et je pense que nous sommes tous bien trop complexes pour être "classés"..

Oui c'est sur... Classer les gens c'est pas génial...

Je ne sais même plus de quoi on parlait à la base

Dictature...

Déjà, je pense que ça dépendrait de la dictature.
Et puis quel que soit le pouvoir en place, on aura toujours à râler...
Au fait, vous vous étiez rendu-compte que le plus à plaindre dans tout cela c'était le dictateur lui-même ?
Bref j'arrète de changer de sujet.
Oui ça dépendrait premièrement de la dictature.
Ensuite, c'est toujours simple de dire "on va faire quelque-chose contre".
Si on est seul face à un nombre, c'est difficile.
Regardez les dictatures dans le monde.
Tout le monde les hait, et pourtant, on ne peut rien faire contre.
Les habitants de ces pays aimeraient que cela cesse, mais il ne parviennent pas à stopper le régime.
De plus, après que la dictature soit brisée, le pays en sort bien plus affaiblit. Et un autre encore pire peut en profiter pour prendre le pouvoir.
C'est difficile de réflechir à ce qu'on ferait, puisque tout dépend du contexte.
Et j'ai de nouveau l'impression d'écrire un message inutile et futile
Bon, je me tais... ^^
Je répondrais plus tard après avoir réflechi, et sans musique dans les oreilles, ce sera plus simple ^^

Il y a une très belle chanson de j'sais-plus-qui sur ça.
Les paroles... :



Voilà, j'ai rien d'autres à ajouter, sauf que j'ai toujours du jus de tong pour ceux qui veulent

Akino.

C'est vrai, Eleyra, que celadépend beaucoup du contexte.

Et je suis aussi en accord avec la chanson, 'Kinou !

Bref, c'est une question vraiment compliquée et celui qui y répondra justement se connaîtra lui-même parfaitement... or je doute de me connaître parfaitement.

Donc, tout ce que j'ai dit n'est qu'une hypothèse. Ou peut-être un souhait.
Non, j'ai mieux : Un souhait hypothétique .

Akino, c'est une chanson magnifique de Jean-Jacques Goldman (que j'adore ^^), chantée avec Michael Jones et Carole Fredericks

Très vrai...

On ne pourra jamais savoir avant d'y être réellement confronté.

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
<3

Puisque on parle d'aristote je vais parler de More qui parle dans son livre de l'Utopie qui est un livre eponyme d'ailleurs.
Il parlait d'un monde imaginaire helas, ou tout le monde etait egaux, libre de ses propre choix et il n'y avait pas de chef ni de loi particuliere sauf une : aucune nuisance a autrui.
Je trouve cette vision a l'inverse de la dictature.
Pour celle-ci comme tout le monde j'espere ne pas etrez deloyal envers ceut que j'aime mais ca... on ne peut le savoir vraiment a l'avance

Ouk

Question que je me pose depuis longtemps.

Je vais essayer d'y répondre objectivement.

Si j'écoute mon cœur et mes rêves, lorsqu'on me demandes qui serait tu en temps de dictature, je répondrais résistante. De tout mon cœur, de tout mon être, je répondrais cela. Car la liberté m'es trop importante, car il faut mettre fin a toute guerre ou dictature et que être dans l'autre camps est pour moi se perdre soi-même. Une guerre, une dictature, prends toujours fin un jour ou l'autre. Ce jour là, je veut pouvoir dire au génération future que j'ai fait tout ce que je pouvais pour que la liberté revienne. je veux pouvoir dire que j'ai agit. Que je ne suis pas restée là, a regarder les évènements se passer. Je veux pouvoir ne rien regretter, être fière de tous mes actes accomplis durant cette période 'si je ne suis pas morte bien sur).

Si j'écoute ma tête, je répondrais que je ferais rien. Pendant longtemps j'ai pensé que j'étais totalement libre de faire ce que j'aimerais, de faire des actes sans me soucier de leur conséquence. MAIS c'est faux. J'ai une sœur, une famille, et je tiens plus que tout à ma sœur et aussi à ma famille. Aussi à certains de mes amis. Si je sens que être "résistante" devient tout dangereux, je ferais profile bas. Car les perdre seraient comme perdre ma liberté une deuxième fois. ça, c'était mon premier point faible.
Le deuxième est différent.
Je me connais suffisamment pour savoir que si j'entreprends quelque chose, je le fais a fond. j'irai jusqu'au bout quoi qu'il m'en coûte. Et le problème c'est ce qu'il me coûtera. Serais-je capable de résister au tortures ou à toutes les horreurs que l'on risque en entrant dans la résistance? Je n'en sais rien. Et si je me fais prendre, que l'on menace de me tuer, donnerais je ma vie, ou vendrais-je celle d'un pauvre malheureux? Je n'en sais rien, et ne le saurais pas jusqu'au joru ou une telle situation arrivera (ce que je ne souhaites pas.

Voilà pour moi. Je me suis un peu emballée mais bon.
Je ne me connais aps parfaitement, c'est juste une estimation.