A-t-on besoin des autres pour être heureux ?

Oui, je crois vraiment que les gens ne comptent pas pour lui.

Enfin bon, c'était juste un petit contre exemple...

Je supppose que le myster à son propos restera entier !

J'avais envie de répondre un peu comme Ellie... s'il n'a jamais vraiment connu l'amitié, s'il n'a jamais ressenti le bonheur que représente la seule présence d'une personne aimée, alors comment pourrait-il ressentir un manque et pourquoi serait-il malheureux?
Quand on n'a jamais vu la mer, on ne ressent pas le besoin de la revoir, elle ne peut pas nous manquer...
Je pense que pour l'amitié c'est un peu ainsi. Si, de plus, il n'a connu que des expériences décevantes, il ne peut pas savoir que l'amitié peut apporter réconfort, confiance, force...
Mais après tout je ne le connais pas, et son choix est respectable, même s'il est vrai qu'il passe à côté d'une part de vie. L'humain ne peut survivre seul, nous nous construisons les uns les autres. Lui se construit dans ses lectures, après tout, c'est bien un auteur qui s'adresse à un lecteur, il n'est pas tout à fait seul.

A-t-on besoin des autres pour être heureux? Oui et non, en sachant qu'ils forgent aussi bien nos bonheurs que nos malheurs.

Elenwë a écrit:

L'humain ne peut survivre seul, nous nous construisons les uns les autres.

Totalement d'accord avec toi, même si nous prenons nous-même part importante à cette construction. Et tes phrases veulent dire ce qu'elles veulent dire: Nous nous construisons les uns les autres. Et si ce jeune homme reste seul, il se construit sur le rejet des autres. Donc il se construit quan même par rapport à eux, d'une certaine manière.

Cela dit ça ne répond pas vraiment à la question qui est de savoir si l'on a besoin des autres pour être heureux.

Mais vous savez quoi? Je pense qu'on a besoin des autres pour être, tout simplement. Car déjà nous ne pouvons nous enfanter tout seuls. Ensuite parce que ce sont les autres qui nous éduquent dans un premier temps, quand nous sommes incapables de subvenir à nos besoins vitaux par nous-mêmes.
Et puis plus tard, dans le cycle de l'apprentissage, et je parle ici du véritable apprentissage, celui au cours duquel le maître amène son élève à découvrir par lui-même la vérité en lui posant les bonnes questions, il y a bien un maître et un élève. L'élève accède bien par lui-même à la vérité, mais sans son maître pour le processus de maïeutique (la maïeutique = l'art d'accoucher les esprits), il ne serait pas allé bien loin.

On a besoin des autres pour être. Et je rejoins donc Elenwë: les autres peuvent faire notre bonheur comme notre malheur. Sachant que notre vision du monde et des événements prend une place importante pour déterminer ce qui est heureux et ce qui est déplorable...